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« RAPPROCHER L’ÉCOLE DE TOUTES LES FAMILLES »
Les seuls professionnels loués pour leur travail de liens étaient les
conseillers principaux d’éducation (CPE), au point que cette mis-
sion était même souhaitée et proposée pour l’école primaire…
À partir de ces informations, et après
trois mois de gouvernance, nous
avons voulu savoir ce qui se met-
tait réellement en place en région
Auvergne-Rhône-Alpes. Nous avons
rencontré la présidente du groupe
«Rassemblement citoyen écologiste
et solidaire», Monique Cosson et la
vice-présidente déléguée à la forma-
tion continue et à l’apprentissage,
Stéphanie Pernod Baudon. Les chefs
d’établissement (des proviseurs), par
la voie d’un syndicat représentatif,
signalent qu’un portique dans un lycée
créerait davantage de problèmes qu’il
n’en résoudrait et invoquent le temps
contraint et trop long pour faire entrer
tous les lycéens.
Pour Monique Cosson, «une enceinte
sécurisée autour d’un établissement
de formation initiale, accueillant des mineurs, n’est en soit pas
choquante, c’est même plutôt rassurant… En revanche, la propo-
sition initiale de construire des portiques, dans chacun des lycées
— pourquoi ne pas évoquer les CFA, les MFR? — , me semble être
une caricature de sécurisation, purement électoraliste». Elle pré-
cise qu’après avoir pris connaissance des résultats de l’enquête
PEEP, son groupe souhaite prendre la tâche des vice-présidents
délégués à la formation continue et à l’apprentissage, aux lycées
et également en charge des personnels de la Région, afin de leur
proposer de mettre en place des formations à destination des
personnels d’accueil qui sont des fonctionnaires territoriaux.
LES CHEFS
D’ÉTABLISSEMENT
SIGNALENT QU’UN
PORTIQUE DANS UN
LYCÉE CRÉERAIT
DAVANTAGE DE
PROBLÈMES QU’IL
N’EN RÉSOUDRAIT ET
INVOQUENT LE TEMPS
CONTRAINT ET TROP
LONG POUR FAIRE
ENTRER TOUS LES
LYCÉENS