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REVUE COMITÉ RÉFLEXION FAMILLES / ÉCOLE
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Le travail sur l’accueil des parents doit être développé. À plusieurs reprises dans
le questionnaire, les secrétariats administratifs sont apparus comme un interlo-
cuteur qui pouvait être un frein aux bonnes relations entre les familles et l’École
ou encore un «barrage» à des demandes d’informations ou de rencontres des
familles. Il y aurait donc un intérêt particulier d’intégrer ses personnels à toutes
les actions des plans de formation sur les relations familles-école.
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Les maîtres mots des parents concernant les personnels des écoles, collèges
et lycées sont accessibilité et disponibilité. Ils souhaitent lorsqu’un problème
surgit
«des rendez-vous rapides».
Cela peut être difficile à réaliser totalement ;
sans doute faut-il prévoir des plages où peuvent être rencontrés les person-
nels, notamment les enseignants. En primaire, les nouveaux rythmes scolaires,
comme les plans Vigipirate ont rendu plus incertains lesmoments de rencontres
possibles. La demande de rencontres régulières des parents avec les personnels
apparaît forte dans les réponses.
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L’informatique, les ENT, les sites d’établissement semblent répondre à un cer-
tain nombre de demandes des parents, mais il est clair qu’il doit s’agir d’un
complément et non d’une substitution. Il y a dans ce domaine deux demandes
bien précises : s’il y a outil informatique, celui-ci
doit être utilisé par tous les enseignants. Les
rencontres personnalisées en face à face doivent
continuer à exister car elles sont jugées indis-
pensables par les parents. Comme le dit l’un
d’eux :
«Il faut pouvoir continuer à mettre un visage
sur un nom»
Il faut aussi rappeler que l’utilisa-
tion exclusive par Internet de la communication
en direction des familles risquent de laisser
de côté les parties les plus en difficulté de la
population pour lesquelles des initiatives plus
individualisées sont nécessaires.
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Les parents souvent se sentent infantilisés
par l’École. Ils souhaitent être reconnus comme
des acteurs à part entière, se sentir
«écoutés»
,
même si onne retient pas tout de leurs demandes,
de pouvoir
«échanger»
avec les personnels. Un
certain nombre d’entre eux ont le sentiment de ne pas être
«légitimes»
au
sein des établissements, d’où un sentiment de méfiance et même de défiance
à leur égard de la part des personnels de l’éducation nationale. La confiance
doit être restaurée. Comme le dit une réponse: Les parents sont
«plus tolérés
qu’acceptés».
LES PARENTS
SOUVENT SE SENTENT
INFANTILISÉS PAR
L’ÉCOLE