Métier pédiatre
Allié du bien-être des enfants, le pédiatre suit de près la santé des plus jeunes. Son rôle l’amène aussi à savoir conseiller les parents.
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La pédiatrie est l’une des spécialisations de médecine les plus difficiles, mais aussi des plus attachantes. Le pédiatre intervient en effet dès les premiers jours de vie de l’enfant : à la maternité, il réalisera un examen complet pour s’assurer que le nouveau-né se porte bien. En cabinet, il pratiquera les différents vaccins obligatoires ou conseillés par les autorités de la Santé. Il procédera à un examen clinique complet à chaque consultation comme la pesée ou la mesure de la taille. Le pédiatre intervient d’un point de vue préventif : il suit l’évolution mais aussi le développement psychomoteur et psychologique de l’enfant.
Son rôle l’amène également à soigner les pathologies de l’enfant, qu’il s’agisse de maladies bénignes comme la varicelle ou plus graves. A chaque consultation, le suivi médical s’accompagne de conseils en matière de santé, d’hygiène ou d’alimentation.
Un métier-vocation
Aussi, un pédiatre ne compte pas ses heures. Qu’il travaille à l’hôpital, en indépendant dans un cabinet ou qu’il choisisse les deux, le rythme de travail est très soutenu. Même en PMI (protection maternelle et infantile), les jeunes patients et leur famille se succèdent : il s’agit d’être présent pour chacun. Le pédiatre doit en plus faire preuve de qualités humaines et rester à l’écoute de parents parfois perdus, tout en sachant bien les guider dans les soins de leur enfant.
« Les parents recherchent avant tout des spécialistes qui prennent leur temps. C’est pour cela qu’ils privilégient la consultation d’un pédiatre à celle d’un médecin généraliste », souligne le Dr Noémie Nathan, pédiatre à Montreuil-sous-Bois (93). Devenir pédiatre relève donc de la vocation, d’autant plus que les études sont longues.
Actuellement, les études de pédiatrie débutent avec le Paces, une première année commune à toutes les études de la santé, très sélective. Au bout de six années, les étudiants passent des épreuves nationales dites ECN, dont le classement détermine ou non la possibilité de choisir sa spécialité.
La pédiatrie nécessite une formation de quatre années supplémentaires, avant de déboucher sur un DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, afin d’obtenir le diplôme d’Etat de docteur en médecine. Toutefois, en septembre dernier, les pouvoirs publics ont confirmé la suppression du numerus clausus et du concours de fin de Paces. Le cursus des études de médecine sera transformé à la rentrée 2020.
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ZOOM
Pour en savoir plus sur le métier de pédiatre et la formation qui y conduit, rendez-vous sur le site de l’Onisep (onisep.fr) ou sur celui de la Société française de pédiatrie : sfpediatrie.com.
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CONSEILS
Dr Noémie Nathan, pédiatre à Montreuil-sous-Bois (93)
« En pédiatrie, les patients évoluent sans cesse »
« Il y a plusieurs pratiques de la pédiatrie, mais de manière générale, notre métier comprend beaucoup de prévention. La consultation au cabinet est souvent consacrée à des enfants en bonne santé et qu’il faut juste aider à bien grandir. Pour cela, les parents ont besoin d’être guidés : ils attendent que je leur dise quoi faire. J’ai développé une clientèle que je rencontre régulièrement et, en fonction des personnalités, je sais comment les orienter, voire les former. Sommeil, alimentation, petites maladies : je vais leur apprendre à être parents, à gérer ce qu’ils peuvent gérer à la maison. Par exemple, je leur précise quels sont les premiers soins à réaliser en cas de rhume ou de gastro-entérite. En parallèle, j’insiste beaucoup sur l’état de développement de l’enfant. La pédiatrie est un monde à part, où les patients grandissent et donc évoluent sans cesse. »
