EDITO
Et si adolescent rimait avec engagement. Dans une société en manque de repères, mais où surgissent également des causes à défendre, les jeunes d’aujourd’hui, qui peuvent se sentir désarmés et inquiets, ont aussi le choix de s’engager. A l’école, il existe aujourd’hui pour eux de nombreuses possibilités d’agir, de représenter leurs pairs, de se sentir utiles. Prenons notamment l’exemple des éco-délégués, ces élèves qui s’investissent auprès de leurs camarades pour mener des actions de sensibilisation autour des enjeux environnementaux (lire La Voix des Parents n° 431 de mars 2022).
Dans le prolongement des engagements que les jeunes peuvent prendre au sein de leur établissement scolaire, il existe aujourd’hui une opportunité à découvrir : le SNU, service national universel. Un engagement civique et solidaire, proposé aux jeunes de 15 à 17 ans, pendant les vacances scolaires, qui prend la forme d’un séjour de cohésion en groupe, puis d’une mission d’intérêt général. « Le SNU, c’est avant tout l’expérience de l’engagement et de la solidarité au service de la nation. Cohésion et résilience constituent le fil rouge du séjour de 12 jours du SNU », nous assure Prisca Thevenot, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du service national universel.
Acquérir des compétences, se confronter à d’autres réalités, apprendre sur soi et sur les autres, s’ouvrir à de nouveaux horizons… Le service national universel, au même titre que le service civique, se présente comme une belle expérience d’apprentissage de la citoyenneté que l’on ne peut qu’encourager !
Olivier Toutain, président fédéral de la PEEP