DOSSIER

L’Europe de l’école

LVDP-401---Uniforme-et-inégPas de notes en Finlande, un uniforme obligatoire au Royaume-Uni, des cours de religion ou d’éthique en Allemagne, un contrôle continu en Espagne… En Europe, on pourrait compter presque autant de systèmes scolaires que de pays-membres.

A travers les 27, chacun a établi ses propres codes et organisation. En revanche, en ce qui concerne l’enseignement supérieur, le processus de Bologne, lancé en 1999 et officialisé à Vienne en 2010, a donné lieu à la construction d’un Espace européen de l’enseignement supérieur (EEES). Ce dernier comprend une architecture commune des enseignements supérieurs fondés sur trois cycles : licence, master, doctorat.

Avant d’accéder à de tels niveaux, les élèves suivent donc les prérogatives de leur Etat, chacun restant responsable de son système d’éducation. Que ce soit à l’école primaire, au collège ou au lycée, la scolarité de nos voisins européens ne présente, au final, que peu de similitudes avec celle proposée en France.

-

Cours de mathématiques dans une école primaire berlinoise. Alors que sa maîtresse explique à la classe le principe des additions, Sacha sort de son sac une collation que lui a fournie sa maman. Elle la grignotera en écoutant la leçon, entourée de ses camarades. Le principe est simple : si elle a faim, elle mange. Et cela vaut également pour tous les autres élèves. « En Allemagne, la façon de vivre l’école est très différente. Une grande liberté est accordée aux enfants, qui sont beaucoup plus autonomes », confirme Aline, la maman de Sacha. Aline a vécu en Allemagne pendant deux ans. Sa fille y est entrée dès l’âge de 6 ans, l’école maternelle étant inexistante outre-Rhin. Au mieux, les enfants apprennent leur alphabet et à écrire leur prénom au jardin d’enfant. « Les enfants entrent quand ils sont prêts, l’équivalent du CP français étant ouvert dès l’âge de 6 ans. Il n’est pas obligatoire. Si l’enfant veut attendre une année, il peut. Cette souplesse permet de mieux respecter le rythme de l’enfant », ajoute Aline. Car si les Etats européens veillent à créer un système commun autour de nombreux domaines, chaque pays garde ses spécificités en matière d’éducation.

Par exemple, l’âge obligatoire de la scolarité est fixé à 6 ans en Belgique, au Danemark ou en Irlande. Le Royaume-Uni (Ecosse, Pays-de-Galle, Angleterre, Irlande du nord), lui, a choisi de faire commencer la scolarité plus tôt, dès 5 ans. Quant à l’Estonie, la Suède et la Finlande, la démarche est inverse car les enfants peuvent attendre l’âge de 7 ans avant de prendre le chemin de l’école.

 

Le même enseignant pendant… 12 ans !

Actuellement, la France envisage d’abaisser l’âge de la scolarité obligatoire (plus précisément l’instruction obligatoire) à 3 ans, et ce dès la rentrée 2019. Elle fera presque figure d’exception au niveau européen. A ce jour, seule la Hongrie incite les élèves à rejoindre les classes aussi tôt. Mais le pays veille à créer un certain cadre protecteur autour des élèves : ces derniers conservent le même professeur et les mêmes camarades durant une grosse partie de leur scolarité. « C’est un fait : les élèves hongrois ne changent pas de professeur d’année en année, sauf cas de force majeure comme une maladie ou un congé maternité. Parfois, ils peuvent rester avec la même personne pendant 12 ans. Le professeur devient alors comme un parent, avec qui ils ont une relation très proche. Comme ils conservent également les mêmes camarades, cela crée une cohésion à l’ensemble de la classe », décrit Kenza, professeur de FLE (Français Langue Etrangère), basée en Hongrie durant un an.

 

HD-401---europe-3Des après-midi sans cours en Espagne

Concernant les rythmes scolaires, à nouveau, les systèmes sont plutôt hétérogènes. Champions du nombre de jours de vacances par an, les jeunes Bulgares comptabilisent plus de 100 jours de vacances par an en moyenne. Ils sont suivis des Portugais (88) et des Italiens (87). Pour autant, les écoliers bulgares ont 12 semaines de vacances estivales (de juin à août) mais pas de vacances de Noël ! De même, en Espagne par exemple, il n’y a pas de vacances en automne. « Les élèves atteignent la fin de l’année, épuisés », commente Céline Meslard, professeure de français à Las Palmas, aux Canaries.

Cette professeure rattachée à l’Académie de Nice a bénéficié du programme Jules Verne, qui permet à un enseignant français de découvrir pendant un an la scolarité d’un autre pays. Habituellement professeur d’espagnol, c’est donc tout naturellement le pays de Cervantes qu’elle a choisi pour son année à l’étranger. Ce qui l’a frappée le plus en arrivant, ce sont les journées organisées différemment. « Il n’y a pas de cantine et les services de vie scolaire n’existent pas : ils incombent aux enseignants. Le temps scolaire est prévu sur des demi-journées, de huit heures à 14 heures, soit six heures de classe quotidiennes. Durant les après-midi, les élèves sont libres. Malheureusement, cette organisation creuse les inégalités. Les élèves qui sont dans des milieux favorisés peuvent multiplier les activités : arts, sports, écoles de langue, etc. Pour les autres, c’est du temps passé dans la rue ou devant les écrans… », regrette-t-elle.

 

HD-401---europe-2Une organisation à la carte

Supprimer les cours de l’après-midi pour lisser le temps de classe sur 5 jours est une pratique plutôt courante chez nos voisins européens. Parfois, l’organisation du calendrier est encore plus subtile.

En effet, des pays comme la Finlande partagent la compétence « éducation » avec les collectivités : tout peut alors varier d’une école à l’autre. En Italie, les rythmes scolaires font l’objet de recommandations ou de cadrages nationaux. Ensuite, les instances régionales peuvent les adapter. De même au Danemark : malgré des indications à l’échelle nationale, les établissements scolaires conservent le dernier mot. En Allemagne, chaque « lander » (ou région) décide de son calendrier scolaire, avec des semaines de 5 ou 6 jours d’école. En Pologne et en Espagne aussi, certaines régions ou municipalités décident du nombre de jours de classe et du calendrier des vacances scolaires.

Si la France a plutôt tendance à centraliser et uniformiser le système éducatif (nous restons un Etat jacobin…), ailleurs, les établissements sont beaucoup plus indépendants. Exemple en Espagne toujours, le programme des cours se décide au niveau départemental. « L’enseignement fonctionne par discipline et par département. Chaque semaine, les professeurs d’une même matière et d’un même département se réunissent pour harmoniser leurs pratiques, échanger sur l’avancement de leurs élèves et préparer des évaluations communes », partage Céline Meslard.

 

HD-401---europe-1Apprentissage des langues et autres originalités

Même si à l’intérieur d’un pays, les pratiques divergent, le choix des matières enseignées reste une démarche nationale. C’est le cas pour l’apprentissage des langues vivantes. La Finlande compte deux langues officielles, le finnois et le danois. Elles sont donc toutes les deux enseignées dès les premières années d’école. Ensuite, le pays suit la tendance générale en Europe, à savoir la possibilité d’apprendre une ou deux langues étrangères au plus tard dès le début du collège – 8 élèves sur 10 en Europe étudient déjà une langue étrangère en primaire, comme c’est le cas en France. L’anglais est évidemment le plus plébiscité, suivi du français, de l’allemand et de l’espagnol. Toutefois, les manières d’enseigner sont assez différentes de celles du système français. Pour Céline Meslard, l’approche française est plus « civilisationnelle » alors qu’ailleurs elle sera plus « communicationnelle ». « En Espagne, l’enseignement des langues vise l’obtention d’une certification, ce qui rend l’approche pédagogique différente. Il s’agit de transmettre un langage plus pratique, basé sur des situations de la vie quotidienne », explique-t-elle.

 

Des cours de religion, de cuisine… ou de valse !

Enfin, certains pays font le choix de mettre l’accent sur des matières qui leur semblent importantes. C’est le cas de l’Allemagne qui va favoriser des matières plus techniques, son système éducatif reposant en effet sur une valorisation des filières professionnelles. D’autres vont inciter leurs élèves à se familiariser avec les travaux manuels. En Finlande, les plus jeunes écoliers apprennent à tricoter ou à travailler le bois. Ensuite, au collège et au lycée, les élèves sélectionnent trois matières en option parmi l’apprentissage d’une quatrième langue vivante, la photo, la cuisine, la comptabilité, etc.

En revanche, les cours de religion sont obligatoires (de l’âge de 7 à 15 ans environ), principalement dans la religion de l’enfant. Les non-croyants suivent, eux, des cours d’éthique. C’est le cas également en Allemagne ou en Espagne. Pour les pays les plus catholiques comme la Pologne ou l’Italie, l’instruction religieuse reste également monnaie courante, prouvant ainsi combien l’histoire et la culture du pays influencent les systèmes éducatifs.

La Hongrie, elle, tient à célébrer la fin du lycée par le « bal des rubans », l’équivalent des célèbres bals de promo aux Etats-Unis. Les garçons sont alors en habit queue-de-pie, les filles en robe de soirée. Tous ont eu, au programme de leur terminale, des cours de valse.

-

__________

ZOOM

Classement Pisa

Tous les trois ans, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) publie l’étude Pisa, visant à évaluer les niveaux des élèves à travers 72 pays. La dernière édition, avec une dominante concernant les sciences, date de décembre 2016. Si le haut du classement est détenu par Singapour et le Japon, l’Estonie arrive en 3e place, détrônant la Finlande, longtemps leader européen.

Classement des principaux pays européens :

Estonie : 3e

Finlande : 5e

Slovénie : 12e

Royaume-Uni, Pays-Bas et Allemagne : 15e

Suisse : 18e

Irlande : 19e

Belgique et Danemark : 20e

Pologne et Portugal : 22e

Norvège : 24e

Autriche et France : 26e

Suède et Espagne : 28e

Italie : 34e.

-

Systèmes de notation et examens : à chacun sa méthode

Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a mis en route une réforme du baccalauréat, qui sera effective pour la session 2021 (lire La Voix des Parents n° 400 et sur lavoixdesparents.com). Quelle est la formule adoptée chez nos voisins européens ? Quel système de notation ? Tour d’horizon de quelques pratiques.

 

drapeau-italueItalie

Le système de notation est compris entre 1 et 10.

Anciennement baptisé Maturita, le diplôme d’Etat est délivré à l’issue de l’enseignement secondaire. Il comprend trois épreuves écrites, une épreuve orale et prend en compte le contrôle continu.

 

drapeau-espagneEspagne

Les élèves sont notés sur 10. Dans le cadre du contrôle continu, s’ils n’obtiennent pas la moyenne dans trois matières, ils passent un examen de rattrapage en juin ou septembre.

Le certificat de fin d’études est délivré sur la base de l’évaluation continue. Il y a en revanche des épreuves de sélection à l’entrée des universités.

 

drapeau-allemagneAllemagne

Chaque lander décide de son système de notation. La plupart ne notent pas avant l’âge de 6 ans. Ensuite, les systèmes de notation s’échelonnent entre 1 (très bien) et 6 (insuffisant), 4 étant la moyenne.

L’Abitur est harmonisé au niveau national depuis 2017 : les différents landers piochent dans un « pool d’épreuves ». Cet examen ne concerne qu’une part des élèves allemands, beaucoup choisissant la voie professionnelle.

 

drapeau-angleterreAngleterre

Le système de notation utilise des lettres, de A à G.

Pour passer leur A-Level, les élèves anglais choisissent entre 3 et 4 disciplines, en fonction de leur projet professionnel.

  

drapeau-suedeSuède

Les élèves sont notés à partir de 12 ans, avec des lettres de A à F.

Les lycéens se voient délivrer un certificat de fin d’études, qui se base sur le contrôle continu.

 

drapeau-finlandeFinlande

Chaque école définit ses pratiques. Le plus souvent, les plus jeunes s’essaient à l’auto-évaluation à l’aide de codes-couleurs ou reçoivent des appréciations écrites. Ensuite, quelques établissements proposent des notes chiffrées, mais ce système reste très décrié dans le pays.

Le Ylioppilastutkinto marque la fin de l’enseignement secondaire. Il s’agit d’un examen national d’inscription à l’enseignement supérieur.

-

__________

POINTS DE VUE

itw-401---doss-Corinne-DouaCorinne Douaglin, institutrice rattachée à l’Académie de Caen ; enseignante en primaire à Brême (Allemagne) pendant un an dans le cadre du programme Jules Verne

« L’Allemagne fait en sorte de favoriser l’autonomie des enfants, qui sont aussi plus investis dans la vie de l’école. Lors d’une journée Portes Ouvertes, par exemple, ils préparent eux-mêmes des gaufres ou des crêpes. De manière générale, les équipes enseignantes leur font confiance pour se débrouiller seuls.

De même, il n’est pas rare que les enfants plus grands s’occupent des plus jeunes, c’est comme une sorte de tutorat.

Durant les premières années, les enfants ne sont pas notés. Généralement, l’appréciation est plutôt verbale. L’école où j’étais présente avait mis en place des livrets de compétences, dont l’objectif était de valoriser l’attitude des enfants. Le système allemand n’hésite pas à mettre en avant l’enfant, avec ses aptitudes qui lui sont propres. Si un enfant sait jouer de la trompette, il peut être invité à faire un spectacle devant les autres élèves.

Le système français est, lui, davantage basé sur l’« égalité », où on n’expose pas les enfants en tant qu’individus. En Allemagne, les qualités personnelles de chaque enfant sont exploitées, quelles que soient ses origines. »

 

 

Jean-Yves Lapasset, père de deux enfants scolarisés à Londres

« Dans les écoles anglaises, les parents sont très présents. Ils se réunissent régulièrement en conseil des parents, pour influencer la politique de l’école. Ils organisent aussi des récoltes de fonds à travers des animations pour ainsi contribuer au bon fonctionnement de l’établissement.

Les parents discutent beaucoup sur les réseaux sociaux, créant des groupes privés dédiés à l’école de leurs enfants. Ils communiquent beaucoup entre eux ce qui, d’une certaine manière, met la pression à l’établissement pour offrir le meilleur aux élèves. De plus, toutes les écoles britanniques, qu’elles soient privées ou publiques, sont soumises à un système de notation, créé par l’organisme gouvernemental Ofsted (Office for Standards in Education). Il existe quatre niveaux, de 1 à 4, 4 étant la meilleure note. Ce système incite forcément les parents à placer les enfants dans les meilleures écoles. En parallèle, le « head-teacher », le directeur ou directrice de l’école, est un élément-clé de chaque établissement, son rôle étant plus important que les directeurs d’établissement en France. Très actif, chacune de ses décisions aura un impact sur la gestion de l’école. »

-

__________

A SAVOIR

Pour ou contre l’uniforme ? La ville de Provins dit « oui »

Le Royaume-Uni est par excellence le paradis de l’uniforme. La quasi-totalité des écoles, privées ou publiques, le rendent obligatoire. Expatriée en Angleterre, Delphine a scolarisé ses enfants dans une école publique. Dès leur première rentrée, ils ont dû se soumettre au port de l’uniforme. Un impératif finalement bien perçu par les enfants et les parents. « L’uniforme, c’est un gage de simplicité. C’est une règle que tout le monde suit dès l’entrée à l’école. Il n’y a pas moyen d’y déroger », confirme Delphine. Dans une moindre mesure, l’Espagne incite également les élèves à porter les mêmes habits : cette décision revient en dernier lieu aux établissements qui précisent si, oui ou non, l’uniforme est de mise. Dans le reste de l’Europe, l’uniforme est peu adopté, hormis pour quelques établissements privés ou religieux. Quant à la France, le ministre Jean-Michel Blanquer a ouvert le débat et la possibilité du choix de l’uniforme aux établissements volontaires. Ainsi, dès la prochaine rentrée, les six écoles municipales de Provins (77) imposeront la même tenue à leurs élèves.

-

__________

itw-401---temoin-Eric-CharbGRAND TEMOIN

Eric Charbonnier, analyste à la Direction de l’Education et des Compétences de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et responsable Pisa France

« Il ne peut pas y avoir de bon système éducatif sans une certaine égalité »

 

Par quoi la réussite éducative passe-t-elle ?

Le défi réside dans le fait de proposer des systèmes d’éducation performants et équitables, où tous les élèves ont les mêmes chances de réussite. Les deux notions sont liées : on ne peut pas avoir de bon système éducatif sans une certaine égalité. C’est le point de départ de nos réflexions à l’OCDE et de nos travaux d’études Pisa. Certains pays y parviennent très bien, comme le Royaume-Uni ou la Finlande, d’autres ont plus de difficultés à atteindre cette équité sociale. C’est malheureusement le cas de la France. Toutefois, elle prend une bonne direction, depuis les deux derniers gouvernements. Elle choisit d’investir de plus en plus dans les premiers niveaux d’éducation que sont la maternelle et l’élémentaire. La démarche est bonne car les inégalités commencent dès le plus jeune âge.

 

Quelles sont les autres pistes à valoriser ?

En Europe, tous les pays mettent en place des systèmes d’éducation différents. Ceux qui « réussissent » présentent un point commun : un investissement fort en faveur du métier d’enseignant. On ne peut pas avoir de système d’éducation performant s’il n’y a pas d’enseignants bien formés et qui peuvent évoluer tout au long de leur carrière.

En France, il faudrait mener une réflexion sur le métier dans sa globalité. Il y a trop de paramètres sur lesquels elle est défaillante. Déjà, la formation initiale est trop académique, alors que les enseignants font face à des classes de plus en plus hétérogènes. Il faudrait également favoriser la formation continue, car enseigner est un métier qui s’apprend tout au long de la vie. Enfin, les salaires manquent d’attractivité. Un enseignant en Allemagne gagne deux fois plus qu’un enseignant en France. Il faut aussi arrêter d’affecter les jeunes professeurs inexpérimentés dans les établissements difficiles, au profit d’enseignants plus qualifiés.

 

Peut-on imaginer que l’Europe adopte, dans le futur, un système éducatif commun à tous ?

Chaque pays doit garder ses spécificités et une liberté sur les programmes scolaires. Toutefois, il serait intéressant de développer une réflexion commune sur les compétences que tous les élèves devraient maîtriser une fois qu’ils sortent avec un diplôme, et sur les valeurs de citoyenneté, aussi.

A l’échelle européenne, les défis qui attendent les citoyens de demain sont finalement les mêmes. Ils vont faire face aux mêmes difficultés, comme le réchauffement climatique, l’immigration, le vieillissement de la population, etc. Des valeurs communes aideraient les jeunes de demain à travailler ensemble pour résoudre ces défis. Elles se retrouveraient dans tous les systèmes d’éducation, mais chaque pays conserverait la liberté de les transmettre comme il le souhaite.

 

Bio

Eric Charbonnier est diplômé d’un troisième cycle universitaire en économie et en statistiques obtenu à l’université de Paris-Dauphine. Il travaille à l’OCDE depuis 1997 où il est analyste à la direction de l’Éducation et des Compétences. Sa direction publie tous les trois ans depuis l’année 2000 les résultats de l’étude Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves). Il s’agit d’une enquête internationale, dont l’objectif est d’évaluer les connaissances et compétences acquises par les élèves pendant la période de scolarité obligatoire.

Mot-clé:

Pas de commentaires pour le moment.

Donnez votre avis