VIE DE LA PEEP

40e GPJL : « L’amour des livres, ça se transmet, ça se partage ! »

459 - gpjd publicSamedi 28 septembre, a eu la cérémonie de remise du 40e Grand Prix des Jeunes Lecteurs, au siège de la Fédération PEEP à Paris. Un beau moment de convivialité et d’échanges, dans une salle comble, entre les nombreux auteurs récompensés présents et les « jeunes lecteurs » du jury national et leurs familles.

 

 

Palmarès du 40e Grand Prix des Jeunes Lecteurs

Catégorie 1 (CM1-CM2) : Maud Placines, pour « Garance Héritière de l’Olympe, Le défi de Démeter », Gulf Stream Éditeur.

Catégorie 2 (6e, 5e) : Sandrine Beau pour « Terreur sur le lac », Bayard Jeunesse.

Catégorie 3 (4e, 3e) : Cassandra O’Donnell, pour « Les jumeaux crochemort, la malédiction », Flammarion.

Catégorie 4 (2nde et 1re) : Pascaline Nolot, pour « Gris comme le cœur des indifférents », Editions Scrineo. Interview ci-dessous.

 

hd 459 - nolotINTERVIEW –  Pascaline Nolot

« L’amour des livres, ça se transmet, ça se partage ! »

 

Les « jeunes lecteurs » de la PEEP ont plébiscité votre roman, « Gris comme le cœur des indifférents », en vous décernant leur grand prix. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ? Le fait qu’elle vienne de jeunes adolescents vous touche-t-il en particulier ?

P.N. : J’étais déjà très heureuse que mon roman figure dans la sélection. Je ne m’attendais pas du tout à recevoir le prix. J’en ai été à la fois surprise et vraiment émue. Effectivement, le fait que celui-ci vienne directement des lecteurs adolescents, à qui s’adresse en premier lieu mon livre, me touche particulièrement. Pour moi, cela rajoute une valeur sentimentale très forte à ce prix.

 

Votre roman traite d’un sujet douloureux, la violence conjugale à laquelle les enfants sont confrontés, vécue au travers du regard d’une jeune ado de 15 ans. Au-delà des émotions bouleversantes que vous faites naître chez le lecteur, souhaitiez-vous, par votre roman, transmettre un message aux plus jeunes, sur ce sujet de la violence faite aux femmes ?

P.N. : Avec ce roman, mon but premier était de provoquer des émotions afin que l’histoire de Lyra ne laisse personne indifférent, pour pouvoir sensibiliser les lecteurs au sujet des violences faites aux femmes. Au-delà de ça, je voulais libérer un peu la parole sur ce thème, et essayer d’aider les jeunes confrontés à ce genre de situations (filles comme garçons) à oser se confier à quelqu’un.

 

En tant qu’autrice, comment jugez-vous la place des livres, de la lecture, chez les plus jeunes, qui sont pour beaucoup scotchés devant leurs écrans. Qu’aimeriez-vous leur dire pour les inciter à lire ? Pensez-vous que nous, parents, avons un rôle à jouer pour leur faire aimer les livres ?

P.N. : Je pense bien sûr que nous, adultes en général (et pas seulement les parents), avons un rôle à jouer pour inciter les jeunes à lire : avant de blâmer ceux qui délaissent la lecture, il faudrait d’abord penser à leur donner l’exemple. L’amour des livres, ça se transmet, ça se partage ! Il faut que les enfants et les adolescents voient les adultes de leur entourage en train de lire, de discuter de leurs romans préférés, etc.

De plus, même aux plus grands, on peut encore lire des textes (ou au moins des extraits) à voix haute ; souvent, la magie opère… Je ne prétends pas qu’il s’agisse de remèdes miracles mais, à mon avis, ce sont des pistes qui peuvent aider.

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