DOSSIER

Quelle orientation après la troisième et la seconde ?

HD-430---orientation-ouvertL’heure du choix va bientôt sonner pour des milliers de collégiens et de lycéens. Pour les élèves de 3e : seconde générale et technologique ou seconde professionnelle ou 1re année de CAP ou encore seconde spécifique (hôtellerie, musique – danse) ? Pour les élèves de seconde générale et technologique : première générale (avec quelles spécialités ?) ou première technologique (quelle série ?) ? Des choix qui vont s’opérer naturellement pour nombre d’élèves dont les souhaits sont en correspondance avec leurs résultats scolaires ; pour les autres, ceux qui sont indécis ou qui ont un niveau qui peut être jugé insuffisant pour certaines formations, la question du choix d’orientation va se poser avec acuité.

Quelle que soit la voie d’études envisagée, s’informer (formations, débouchés, passerelles…) reste indispensable ; une bonne information est un préalable à une bonne orientation. Un processus dans lequel plusieurs interlocuteurs peuvent intervenir, ainsi que les parents, dont le soutien et l’accompagnement sont un atout précieux pour le jeune.

 

6e , 5e, 4e, 3e… Pendant toutes ces années, les élèves, comme leurs parents, n’ont pas eu de choix à faire en matière d’orientation (hors redoublement), comme le prévoit le cadre du collège unique. C’est au terme du collège, en classe de 3e, que se présente le premier palier d’orientation. Un premier carrefour avec plusieurs voies possibles. Les plus nombreux, qui n’ont pas de projet de formation professionnel immédiat ou qui visent déjà des études post-bac bien définies ou encore qui n’ont pas trop d’idées sur leur avenir, opteront pour une seconde en lycée général et technologique, que l’on peut considérer comme la voie la plus large, qui laisse ouvertes le maximum de portes.

Autre choix possible : la voie professionnelle, vers un bac pro ou un CAP. Une orientation qui pourra convenir aux collégiens dont le projet professionnel est déjà bien affiné, mais aussi une orientation parfois par défaut ou « forcée » pour certains, parce que leurs résultats scolaires sont jugés insuffisants pour continuer dans l’enseignement général et technologique. Une situation regrettable mais bien réelle, comme le confirme notre Grand témoin, Christine Bergès, directrice d’un CIO dans le Gers (lire son interview plus bas).

 

 

HD-430---orientation-4Après la seconde, le choix (crucial) des spécialités en voie générale

La réforme du bac et du lycée général et technologique n’a pas changé la donne : la classe de seconde demeure une classe de « détermination ». Au terme de l’année, les lycéens s’engagent dans un cycle terminal (première et terminale), soit dans la voie générale (avec des spécialités à choisir), soit dans la voie technologique, où les élèves ont le choix entre plusieurs séries (lire en encadré plus bas).

En voie générale, les enseignements de spécialité choisis (3) vont donner sa coloration au parcours d’études jusqu’au bac, et donc au-delà de cette échéance, vers l’horizon plus lointain des études supérieures ; ce choix est donc capital ! Si l’offre s’est élargie – auparavant le choix se faisait entre 3 séries : scientifique, littéraire ou économique et social, depuis supprimées – le choix à faire, 3 spécialités à prendre sur 13 possibles, n’en reste pas moins difficile (l’éventail des combinaisons est très large) ; d’autant plus que l’élève devra aussi penser à abandonner une de ces trois spécialités à la fin de son année de première, pour n’en garder que deux en terminale… (lire en encadré la liste des enseignements de spécialité proposés).

 

 

Choisir la voie technologique

Les bacs technologiques (8 séries) attirent chaque année un nombre croissant d’élèves ; une tendance qui peut s’expliquer par le côté plus professionnalisant par rapport à la voie générale, avec des secteurs bien identifiés, par exemple la série ST2S (sciences et technologies de la santé et du social) ou encore la série STL (sciences et technologies de laboratoire).

Dans la voie technologique, l’organisation des enseignements de spécialité colle à celle en voie générale sur la forme (3 enseignements de spécialité en première, et 2 en terminale), mais ces enseignements de spécialité sont imposés aux élèves – mises à part les séries STMG et STI2D pour lesquelles un choix d’enseignement spécifique doit être effectué en fin d’année de 1re.

 

 

HD-430---orientation-5De l’importance de bien s’informer

Si tout au long de sa scolarité secondaire le collégien, puis le lycéen bénéficient d’un parcours d’information sur l’orientation, appelé « Parcours Avenir », parcours individuel, d’information, d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel, il ne faut pas négliger d’autres sources d’information. A commencer par les conseils que peuvent apporter les spécialistes de l’orientation que sont les Psy-EN (disponibles dans les établissements scolaires et les CIO – centres d’information et d’orientation – présents sur tout le territoire). Enfin, outre toutes les ressources disponibles désormais en ligne (par exemple le site géré par l’onisep, monorientationenligne.fr), les forums d’orientation et autres journées portes ouvertes des établissements scolaires (à nouveau en présentiel !) sont des sources d’information à privilégier.

 

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ZOOM

3e et seconde : le calendrier de l’orientation

L’orientation à la fin des classes de 3e et de seconde suit un processus précis. Un échange a lieu entre la famille et l’établissement scolaire grâce à une « fiche de dialogue pour l’orientation ». Voici les étapes à respecter.

En février-mars, vous indiquez vos intentions d’orientation. Pour les élèves de 3e, vous pouvez cocher plusieurs voies de formation (seconde générale et technologique, seconde professionnelle, 1re année de CAP) en les classant sur la fiche provisoire d’orientation du 2e trimestre. Pour les élèves de seconde, il faut choisir entre la voie générale (avec 3 spécialités) ou la voie technologique (avec une série). Le conseil de classe du 2e trimestre répond en formulant un avis provisoire d’orientation.

En mai, la fiche dialogue vous est à nouveau remise. Vous devez formuler vos demandes définitives d’orientation, en tenant compte des indications du conseil de classe.

Au mois de juin, le conseil de classe du 3e trimestre examine votre demande et formule une proposition d’orientation.

- Si la proposition est conforme à votre choix, elle devient décision d’orientation.

- Si la proposition est différente de votre choix, vous serez reçu en entretien par le chef d’établissement et si le désaccord persiste à l’issue de l’entretien, vous pourrez recourir à la commission d’appel.

 

 

En cas de désaccord avec l’orientation proposée…

Il n’est hélas pas rare que l’orientation envisagée par l’élève et sa famille ne corresponde pas à la  proposition d’orientation du conseil de classe. En cas de désaccord, vous pouvez faire appel. Première étape : prenez rendez-vous avec le chef d’établissement pour un entretien, et préparez votre argumentaire pour plaider sa cause : votre enfant a pu être malade, avoir des problèmes familiaux, des professeurs n’ont pas été remplacés, etc.

Saisir la commission d’appel

Si ce rendez-vous se solde par un échec, vous pouvez saisir la commission d’appel dans un délai de 3 jours ouvrables à compter de la réception de la notification de la décision  du chef d’établissement. Cette instance, présidée par le Dasen (Directeur académique des services de l’Education nationale), comprend des chefs d’établissement, des enseignants, des parents d’élèves, ainsi que des personnels d’éducation, d’orientation et de santé. Attention : vous ne serez entendu que si vous en formulez la demande par écrit (notifiée et signée) avec la mention des motivations qui l’ont fondée. Contactez les représentants de votre APE PEEP pour vous conseiller ; ceux-ci pourront vous accompagner dans votre démarche.

Si la famille n’est toujours pas satisfaite du verdict de la commission d’appel, elle peut alors saisir le tribunal administratif. Le juge n’examinera pas le dossier de l’élève mais vérifiera qu’il n’y ait pas d’erreurs manifestes de droit dans le dossier.

A savoir : les établissements scolaires n’ont pas le droit de refuser un redoublement aux élèves de 3e et de seconde si la famille n’est pas d’accord avec l’orientation proposée et que celle-ci demande le maintien dans la classe pour une année supplémentaire – c’est un droit qui ne peut vous être refusé.

 

 

Concernant la voie « pro »…

Parce que certaines sections sont très demandées, l’élève qui a un projet d’étude en lycée professionnel (bac pro ou CAP) doit se renseigner au plus tôt sur les conditions d’accès dans l’établissement choisi. Ainsi, un entretien d’information et de motivation, en avril-mai, sera parfois nécessaire.

Quant aux élèves désireux de se former en apprentissage, il est indispensable de prendre contact avec le CFA (centre de formation des apprentis) ou l’UFA (unité de formation des apprentis en lycée professionnel) dès le mois de mars. Pour plus d’informations, reportez-vous au dossier « Spécial apprentissage » de notre numéro 428.

 

Enseignements de spécialité

13 enseignements de spécialité sont proposés aux élèves de seconde qui veulent suivre un cycle terminal en voie générale. Ils doivent en choisir 3 parmi :

– Arts

– Histoire géographie, géopolitique et sciences politiques

– Humanités, littérature et philosophie

– Littératures et langues et cultures de l’Antiquité

– Langues, littératures et cultures étrangères et régionales

– Mathématiques

– Numérique et sciences informatiques

– Sciences de la vie et de la Terre

– Sciences de l’ingénieur

– Sciences économiques et sociales

– Physique-chimie

– Biologie écologie (en lycée agricole).

– Education physique, pratiques et cultures sportives

 

 

Le choix de la voie technologique

On compte 8 séries technologiques après la seconde :

– STI2D : sciences et technologies de l’industrie et du développement durable ;

– STL : sciences et technologies de laboratoire ;

– STAV : sciences et technologies de l’agronomie et du vivant ;

– ST2S : sciences et technologies de la santé et du social ;

– STMG : sciences et technologies du management et de la gestion ;

– STHR : sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration (cette dernière série débute après une année de seconde spécifique – une option proposée par 86 lycées en France) ;

– STD2A : sciences et technologies du design et des arts appliqués ;

– S2TMD : sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse.

 

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INTERVIEW

Christine BERGES, Psy-EN EDCO (Education Développement Conseil en Orientation) et directrice du CIO (Centre d’Information et d’Orientation) de Condom (32)

« Nous sommes formés à l’écoute et au « tenir conseil » pour aider le jeune dans sa réflexion sur son orientation »

 

En fin de 3e, les élèves sont confrontés à leur premier grand choix d’orientation : la voie générale et technologique ou la voie professionnelle. Pourtant, à moins d’avoir un projet de formation professionnelle bien défini, il semble que l’orientation vers la voie pro se fasse par défaut, parce que l’élève n’a pas le niveau pour poursuivre sa scolarité en lycée général et technologique… Est-ce toujours encore la réalité ?

Oui, c’est encore globalement le cas. Le niveau 3e est un palier d’orientation, c’est le chef d’établissement, suite à l’avis de l’équipe pédagogique en conseil de classe, qui décide du passage du jeune dans une des voies d’orientation possible : 1re année de CAP, 2nde professionnelle ou 2nde générale et technologique. La plupart des jeunes, à 14 ou 15 ans, n’ont en effet pas encore défini un projet de formation et ont besoin de temps et de maturité pour arriver à se projeter sur un parcours précis. Bien que beaucoup d’informations et d’accompagnement au projet soient mis en place, paradoxalement, le système scolaire impose donc aux jeunes les plus fragiles scolairement et souvent socialement, de décider d’un choix précis à un moment de l’adolescence souvent instable.

Les jeunes en difficulté scolaire en collège, et parfois depuis le primaire, ont, à la fois vécu difficilement les dernières années en enseignement général qui a mis à mal leur estime de soi, et ont fini par intégrer qu’ils ne continueraient pas vers des études longues et théoriques…

Quand arrivent les propositions de voie pro par les enseignants, c’est rarement une surprise et la plupart y adhèrent, aspirant à mieux réussir en voie pro, et entrent dans une scolarité plus motivante pour eux car plus concrète. Certains ont déjà été incités à faire ce choix avant même la 3e en demandant à entrer en fin de 4e en 3e Prépa Métiers ou 3e de l’enseignement agricole (voire 4e agricole en fin de 5e).

 

Aux yeux de beaucoup de parents, la voie professionnelle souffre d’une mauvaise image… injustifiée à beaucoup d’égards… Comment la rendre attractive ? Est-ce dû seulement à un déficit d’information ?

Tout ce qui a été précisé au-dessus permet de comprendre le raisonnement de certaines familles. Souvent, la plupart des jeunes entrant en voie pro après la 3e ont été en difficulté scolaire au collège (la moyenne en 3e des entrants en 2nde pro se situe autour de 8), donc si mon enfant entre en LP (lycée professionnel), cela laisse malheureusement penser qu’il n’était pas en réussite et certains parents peuvent appréhender qu’il ou elle se retrouve dans une classe pas très sérieuse scolairement…

La plupart des familles socialement favorisées ne demandent pas la voie pro et ont plus tendance à s’y opposer. Toutefois, dans les départements ruraux, les familles, souvent avec des PCS (professions et catégories sociales) plus défavorisées, ont plus tendance à demander une voie professionnelle pour leur enfant, et même à la valoriser. Certaines familles, qui n’ont autour de leur cercle social et familial aucune personne n’ayant atteint l’enseignement supérieur, et éventuellement qui connaissent des exemples de belles réussites professionnelles grâce à cette voie, par exemple d’artisans à leur compte, envisagent la voie pro pour leur enfant, et parfois n’envisagent d’ailleurs que cela, voire même qu’un CAP (là, il peut y avoir un déficit d’information par rapport à l’existence et l’intérêt du bac pro). C’est pourquoi on se retrouve avec un contingent d’élèves en voie pro majoritairement issus de famille aux CSP défavorisés.

L’information pour tous, de toutes les voies de formation, y compris des bacs technologiques, souvent oubliés, du but et de l’intérêt de chacune, est donc une nécessité de base pour la réflexion. Un choix ne devrait s’opérer que sur la base de connaissance de tous les choix possibles ! Mais cette information, même si elle est mise en œuvre, ne suffit pas seule à choisir son orientation. L’orientation est affaire intime : personnalité, estime de soi, famille, projection dans l’avenir…, chacun fera de l’information qu’il a reçue une interprétation personnelle et se l’appropriera à sa manière en fonction de critères de choix qui lui sont propres.

 

Comment rendre attractif l’enseignement professionnel dans ces conditions ?

En améliorant l’accueil des jeunes en LP avec beaucoup plus de bienveillance, en valorisant leurs réussites, mais aussi en valorisant l’image des jeunes auprès des professionnels qui doivent les prendre en stage ou en contrat d’apprentissage.

L’image des métiers dans la société est beaucoup plus difficile à faire bouger, les représentations des métiers sont tenaces et reposent souvent sur des croyances et des stéréotypes qui perdurent malgré toutes les données fiables qu’on peut leur opposer, par exemple sur les métiers soi-disant genrés…

L’influence la plus forte se trouve au sein des familles (identification au père ou à un oncle ou cousin…) ou dans les médias en fonction des émissions télévisuelles du moment (pâtisserie, décoration ou s’occuper d’animaux sauvages…) sans aucun lien avec les débouchés possibles.

De plus, dans le monde rural, le choix de la voie pro est limité géographiquement à quelques formations de proximité et nécessite bien souvent d’être interne pour la première fois, et cet état de fait est un frein important à sa valorisation ! D’après une enquête INSEE en Occitanie, à 20 ans, les jeunes ruraux sont deux fois plus nombreux à être sortis du système scolaire que les jeunes urbains (INSEE Flash Occitanie n°115, janvier 2022).

 

Pour les élèves en seconde générale et technologique, un nouveau choix d’orientation se propose à eux : une première générale, avec trois enseignements de spécialité, ou une première technologique. Sur quels critères se déterminer ?

La voie technologique permet à de nombreux jeunes de reprendre une scolarité plus mobilisatrice. L’intérêt pour le domaine technique et l’approche pédagogique inductive leur permettent de donner plus de sens à leur scolarité. Avec une meilleure réussite scolaire, le cercle vertueux peut être réenclenché : donner du sens, meilleure réussite, estime de soi en hausse, sentiment d’efficacité personnelle…

Avec le nouveau bac général, les élèves peuvent choisir leurs EDS (enseignements de spécialité), mais l’enseignement reste très théorique, le niveau d’abstraction est élevé, les élèves qui choisissent cette voie doivent être intéressés par au moins 3 matières fondamentales, et être à l’aise avec le raisonnement et l’expression tant écrite qu’orale. Le but étant les études supérieures longues, le développement de l’esprit critique y est transversal.

 

Quels sont les sources d’information et les interlocuteurs à privilégier pour mieux cerner son futur projet d’orientation ? La crise sanitaire modifie-t-elle la situation ?

La dernière lettre de l’Association nationale des directeurs de CIO fait référence à ce sujet à une enquête IPSOS de septembre 2021, lors de ses réponses à l’Assemblée nationale, je vous retranscris ce passage ici :

« D’après une étude IPSOS de septembre 2021, les acteurs avec lesquels les élèves échangent pour obtenir des conseils sur leur projet d’orientation sont, en premier lieu, la famille (79 %) puis le professeur principal (60 %), devant le Psy-EN (23 %) : pour quelles raisons ? Parents et professeurs assurent un suivi au quotidien. Les Psy-EN, qui partagent leur activité entre 3 à 4 établissements, ont un rôle d’expertise auprès des équipes qu’ils font monter en compétences et par le fait leur rôle indirect est difficilement mesurable ; il en est de même auprès des familles, qu’ils reçoivent et accompagnent. Plus précisément, les parents et les professeurs ont une influence déterminante sur l’orientation du jeune (les parents financent les études et les professeurs formulent un avis sur le passage en classe supérieure lors des paliers d’orientation). Les élèves ont tout intérêt à obtenir leur accord et leur soutien. Les Psy-EN (d’autant plus en CIO) ont un rôle de conseil « désintéressé », occupent une fonction tierce permettant que des dialogues se renouent, le cas échéant… »

Les sources d’information sont de plus en plus nombreuses et disparates. S’orienter nécessite donc des compétences transversales pour trouver et trier les informations, savoir trouver des informations fiables et pertinentes pour soi-même.

La crise sanitaire a sans doute encore accentué le recours aux informations glanées sur internet ou sur les réseaux sociaux. Savoir alors vérifier le fondement du site, utiliser les sites officiels, seuls garants d’une information fiable, est essentiel.

Mais, même avec une information fiable, les infos sont parfois tellement denses qu’il faut savoir les synthétiser et ne pas s’y perdre ; de plus, la réflexion sur son orientation nécessitera, en parallèle, un accompagnement à cette réflexion des adultes autour du jeune, et parfois d’un professionnel Psy-EN EDCO formé à l’écoute et au « tenir conseil » pour aider le jeune dans sa propre réflexion, dans une posture de neutralité, sans l’influencer et donc sans lui donner de conseils !

 

Quel rôle peuvent tenir les parents auprès de leur adolescent pour l’accompagner au mieux dans ses choix d’orientation ?

Dans ce cheminement, la place des parents est donc essentielle. Une des premières démarches essentielles, et facile à mettre en œuvre : parler d’orientation avec son enfant, s’intéresser à sa scolarité, lui montrer l’importance de sa réussite mais sans pression, avec bienveillance… Parler aussi de son propre métier, de son parcours personnel, de son lieu de travail… L’aider à s’exprimer sur ce sujet.

Le soutenir dans ses recherches d’information, l’accompagner aux portes ouvertes, l’aider dans ses démarches, l’aider à rencontrer des professionnels, trouver des stages… l’aider à faire le tri dans tout ça et, bien sûr, l’accompagner au CIO !

 

 

 

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