Profession journaliste

En dépit des critiques qu’il suscite, le métier de journaliste attire toujours autant. Une profession qui a considérablement évolué dans la forme avec les nouvelles technologies du numérique.

Presse écrite, télévision, radio… et multimédia ! Les supports sont multiples mais le cœur du métier de journaliste est le même : INFORMER. Qu’il soit généraliste ou spécialiste, le journaliste recueille, sélectionne, hiérarchise et transmet l’information. Avec le développement du multimédia (un nombre croissant d’organes d’information ont une double diffusion : support « classique » et internet), une maîtrise des outils informatiques liés au web est devenue indispensable.

Au-delà de ces compétences techniques, le métier requiert un grand nombre d’autres qualités. A commencer par une bonne culture générale doublée d’un esprit de curiosité ! De bonnes capacités rédactionnelles sont bien évidemment demandées. Sans oublier le savoir-être : « un bon journaliste doit être réactif, autonome, persévérant et faire preuve d’objectivité et de sens critique », analyse Christian, directeur d’une rédaction de presse quotidienne régionale.

Une profession réglementée

Etre journaliste professionnel, c’est être assujetti à une stricte déontologie (vérification des sources notamment), mais cela confère aussi un statut spécifique par l’octroi de la carte de presse, un sésame qui apporte un certain nombre de droits et d’avantages. Un métier qui attire toujours autant : « Les premières demandes de carte de presse augmentent sensiblement depuis deux ans », se réjouit Bénédicte Wautelet, présidente de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP).

Il n’en reste pas moins que la profession reste précaire pour un grand nombre – environ un tiers des journalistes sont pigistes, c’est-à-dire « payés à la tâche ».  Si le métier peut s’exercer en autodidacte, une formation post-bac dans une école reconnue (lire en encadré) demeure plus que recommandée pour embrasser la profession dans les meilleures conditions.

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ZOOM

Les formations reconnues

Avec le fort développement du multimédia, de nombreuses écoles (privées !) se sont créées et lancées dans la formation « journalistique »… Mais attention ! Seuls 14 établissements dispensent des cursus reconnus par la profession, du DUT au master.

5 sont situés en Ile-de-France (le CELSA – Ecole des hautes études en sciences de l’information et de la communication, le CFJ Paris – Centre de Formation des Journalistes, l’Ecole de journalisme de Sciences Po, l’IFP – Institut Français de presse, l’IPJ – Institut Pratique du Journalisme) et 9 en province :

- le CUEJ – Centre Universitaire d’Enseignement du Journalisme de Strasbourg

- l’EJDG – École de Journalisme de Grenoble

- l’EJCAM – École de Journalisme et de Communication d’Aix-Marseille

- l’EJT : École de Journalisme de Toulouse

- l’ESJ : Ecole Supérieure de Journalisme de Lille

- l’IJBA – Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine

- l’EPJT – Ecole publique de journalisme de Tours

- 2 IUT : ceux de Nice Côte d’Azur (06) et de Lannion (22)

Le coût de la formation dépend du niveau d’études et du statut de l’établissement, qu’il soit public ou privé.