DOSSIER

Enseignants : comment sont-ils formés ?

dessin-dossier-390-CMJNDepuis 2013, les futurs enseignants du premier et second degré sont formés dans des ESPE, écoles supérieures du professorat et de l’éducation. Ces écoles ont remplacé les IUFM et ont rétabli la professionnalisation de la formation, disparue depuis la « mastérisation » instaurée en 2010. Ainsi, les étudiants consacrent la première année de leur master à la préparation du concours, qu’ils passent en fin de M1. Le M2 se déroule quant à lui à mi-temps : les étudiants poursuivent leur formation dans les ESPE et enseignent en classe. Les stagiaires ne reçoivent alors plus seulement une formation disciplinaire mais également des enseignements de didactique et de pédagogie. En revanche, les problèmes de gouvernance, de logistique et la multiplicité des profils des étudiants compliquent grandement la vie des ESPE et de leurs étudiants.

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« Le bâtiment n’a pas été construit sur des fondations très solides, donc on a commencé à colmater des brèches. Mais des vices de construction demeurent… » C’est par cette métaphore architecturale que Philippe Watrelot, formateur à l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) de Paris et membre du groupe de réflexion sur la formation des enseignants lors de la concertation sur la refondation de l’école, en 2012-2013, résume les deux premières années d’existence des ESPE. Prévues dans la loi pour la refondation de l’école du 9 juillet 2013, les ESPE ont vu le jour à la rentrée de la même année. Elles ont remplacé, comme lieu de formation des enseignants, les Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), en place depuis 1990.

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HD-390---dossier-2Professionnaliser la formation

Le passage des IUFM aux ESPE a entraîné des évolutions majeures. La première concerne la place du concours de recrutement des enseignants. Depuis 2010, celui-ci était en fin de master 2. Désormais, les étudiants passent le CRPE (pour le premier degré) ou le CAPES (second degré) en fin de M1. Depuis l’arrivée des ESPE, le chemin classique – mais il en existe d’autres ! – pour devenir enseignant consiste ainsi à intégrer une ESPE en master 1 de MEEF (Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation), de passer et réussir le concours puis de poursuivre avec le M2, deuxième année de master.

Ce changement correspond à la volonté de Vincent Peillon, le premier ministre de l’Education nationale du mandat de François Hollande, de professionnaliser la formation – comprendre : enseigner davantage la pédagogie et la didactique. « Le leitmotiv des ESPE est : enseignant est un métier qui s’apprend, souligne Jacques Ginestié, président du Réseau national des ESPE et directeur de celle d’Aix-Marseille. Plus grand monde ne soutient aujourd’hui qu’il suffit d’être bon en lettres pour enseigner le français ou qu’il suffit d’être bon pédagogue pour être un bon prof. »

Placer le concours en fin de M1 permet alors de professionnaliser la formation. En effet, les concours de recrutement des enseignants sont essentiellement portés sur les savoirs disciplinaires, laissant une place marginale aux questions de pédagogie et de didactique. « Or, si le concours se base sur les disciplines, les cours dans les ESPE aussi car les écoles menant au métier d’enseignant ont pour but la réussite de leurs élèves, donc leur réussite au concours », relève Jacques Ginestié. Avec les ESPE, si le M1 reste logiquement centré sur la préparation du concours, de nombreux modules de M2, en revanche, concernent les méthodes et pratiques de l’enseignement, alors que les deux années, dans les IUFM, servaient à préparer le concours.

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Relation aux familles

En outre, les ESPE ont rétabli l’alternance dans la formation des enseignants, supprimée en 2010. Ainsi, en M2, les étudiants sont en fait des stagiaires et combinent d’un côté douze (pour le premier degré) ou neuf (pour le second) heures d’enseignement en classe, et de l’autre leur formation en ESPE. Les futurs enseignants connaissent ainsi une première expérience professionnelle avant leur titularisation. « Alors qu’entre 2010 et 2013, les nouveaux enseignants se retrouvaient à temps plein devant une classe sans formation professionnelle préalable… », fait remarquer Jacques Ginestié.

A l’ESPE, les étudiants apprennent ainsi les savoirs disciplinaires, la didactique mais également des connaissances plus transversales, enseignées dans le « tronc commun ». Il y a 4 volets : développement de l’élève ; système éducatif ; valeurs de l’école et de la République ; et milieu et environnement de l’école, avec notamment le rôle des parents et la relation aux familles » précise Jacques Ginestié. Ces enseignements comptent pour environ un quart du programme et ont essentiellement lieu en M2. « C’est logique : ils interviennent lorsque les étudiants sont en stage, justifie Jean-Louis Auduc, historien et ancien directeur d’IUFM. Il vaut mieux poser une question quand les étudiants sont confrontés à elle. » En revanche, ces cours sont surtout théoriques. « Il est vrai qu’il s’agit essentiellement de cours en confettis : 2 heures sur la laïcité, 2 heures sur les relations aux parents, etc. », concède Jacques Ginestié.

Un constat partagé par Jean-Louis Auduc, notamment sur l’enseignement des relations avec les familles : « On n’a pas franchi le pas de la formation au relationnel : comment mener un entretien individuel, comment animer une réunion, comment annoncer une mauvaise nouvelle… ». Pour Florian*, étudiant en deuxième année à l’ESPE de Créteil, les enseignements actuels sont toutefois utiles : « On a les outils théoriques, on a préparé le terrain. Sur ces sujets-là, j’ai peur qu’il n’y ait vraiment que l’expérience qui puisse nous faire progresser. » « Ce qui est positif, c’est que l’on a quand même une sensibilisation et une prise de conscience de l’Education nationale de l’importance de ce sujet. On montre aux étudiants que cette relation est importante » souligne Jean-Louis Auduc.

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HD-390---dossier-3« Vice de construction »

Une autre des grandes évolutions engendrées par l’arrivée des ESPE concerne la gouvernance de ces nouvelles écoles, désormais intégrées à l’université. « Cela a amené des discussions entre des acteurs auparavant éloignés : spécialistes disciplinaires, professionnels de l’enseignement, universitaires…, explique Jacques Ginestié. Or, faire travailler tout ce petit monde ensemble n’est pas aisé, mais c’est ce qui donne sa force au projet. »

Pour Philippe Watrelot, ce point est un des « vices de construction » : « Il fallait trouver un compromis entre ceux qui souhaitaient une structure autonome et ceux qui la voulaient raccrochée à l’université. On l’a trouvé, mais résultat : les ESPE sont ingouvernables ! » En effet, certaines écoles, à l’instar des ESPE de Versailles (lire plus bas) ou de Paris, n’ont toujours pas trouvé un modèle économique et de gouvernance stabilisé. « C’est différent dans les régions où il y a une seule université et où les IUFM travaillaient déjà avec, précise toutefois le formateur. Mais à Paris, il y a sept universités qui tentent de payer chacune le moins possible… »

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HD-390---dossier-5Des situations très variables

Les ESPE, depuis trois ans, ont ainsi considérablement changé la manière de former les futurs enseignants. Un bouleversement qui, inévitablement, entraîne quelques ratés. La situation des étudiants varie ainsi beaucoup d’une ESPE à une autre. « Au niveau du suivi des stages par exemple, certains élèves n’en ont aucun. Il y a des situations très différentes selon les tuteurs », explique Florian. D’autres incohérences ont vu le jour : certains étudiants doivent faire deux mémoires, d’autres plusieurs centaines de kilomètres entre leur établissement de stage et l’ESPE dont ils dépendent…

Certains cours semblent également désarçonner les étudiants, qui n’en comprennent pas le sens : « Un jour, on a eu une conférence sur le fonctionnement de la mémoire d’un élève bilingue… », se souvient Florian. « Il y a certes beaucoup de difficultés mais cela s’améliore chaque jour, tempère Jacques Ginestié. Il ne faut pas oublier que les ESPE ont été créées en juillet 2013 et ont ouvert leurs portes en septembre… 2013 ! » « Globalement, je dirais que je me sens prêt et assez formé, estime Florian. Je crois que le reste va venir de l’expérience, de mes erreurs. »

 Note * : Le prénom a été changé à sa demande.

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ZOOM

Chiffres-clés des ESPE

- 32 ESPE

- 179 sites de formation

- 4 mentions de masters MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) :

. 1er degré (professeur des écoles)

. 2nd degré (les enseignants du secondaire : collège, lycée général, professionnel ou technologique, professeurs-documentalistes)

. Encadrement éducatif (conseiller principal d’éducation)

. Pratiques et ingénierie de la formation (formateur de formateurs ou de professionnels, responsable et coordinateur pédagogique, consultant en formation, etc.).

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Dans les ESPE, « 14 profils différents » !

Depuis l’instauration des ESPE, pour devenir enseignant, l’étudiant doit passer par l’année d’alternance entre formation et stage. Pour cela, il suffit d’avoir un M1 ou un M2 (pas forcément du master MEEF) et d’avoir réussi le concours. Ainsi, dans les ESPE, en M2, selon les parcours, tous les étudiants ne doivent pas suivre les mêmes cours et n’ont pas tous les mêmes évaluations.

Une des grandes difficultés que connaissent alors les ESPE est la gestion de tous ces cas différents. « Les ESPE sont fabriquées pour un étudiant qui n’existe presque pas, qui représente environ 1/5 des étudiants en ESPE : celui qui sait ce qu’il veut faire dès le lycée, qui fait une licence en fonction, va en master MEEF et passe et réussi le concours du premier coup, explique Philippe Watrelot. Alors qu’il y a des gens qui ont déjà un master, d’autres en reconversion, d’autres qui réussissent le M1 et ratent le concours ou inversement… En tout, on a recensé 14 profils différents ! Tout cela n’a pas été bien anticipé et crée beaucoup de problèmes d’organisation. »

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Zoom sur l’ESPE de Versailles

L’ESPE de Versailles est celle ayant connu le plus de difficultés, en particulier au niveau des questions de gouvernance. En effet, l’école n’a actuellement pas de directeur. Depuis six mois, elle est pilotée par les cinq présidents des universités membres, qui ont pris la succession de l’ancienne directrice, restée en poste… quatre mois. Elle était la troisième personne à ce poste en deux ans. Néanmoins, un appel à candidature a été lancé pour le poste de directeur et, selon Jacques Ginestié, président du réseau national des ESPE, « la situation serait en bonne voie ».

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INTERVIEW

390-dossier-LELIEVRE0224Claude Lelièvre, historien de l’éducation

Peut-on dater le début de la formation des enseignants ?

A la fin du XVIIIe siècle et première partie du XIXe, les enseignants étaient formés dans des congrégations, de petits centres mobiles, sortes de frères des écoles chrétiennes. Mais ce n’est pas institutionnalisé. Il faut attendre la loi Guizot de 1833 pour voir la généralisation de la formation des enseignants du primaire, au sein des écoles normales. C’est l’institutionnalisation d’une formation académique et professionnelle.

Pour le secondaire, même s’il y avait l’Ulm dès la fin du XIXe, la formation commence dans les années 1960 avec les CPR (centres pédagogiques régionaux) et la création du CAPES.

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Quelles évolutions ces formations ont-elle connues ?

Il y a eu un double mouvement. D’abord, l’ « universitarisation » de la formation des enseignants du primaire qui a décentré leur formation des écoles normales. Petit à petit, le niveau de recrutement des instituteurs s’est élevé : du bac, il est passé au DEUG dans les années 1970 puis à la licence, à la fin des années 1980.

Le deuxième mouvement souhaitait former les enseignants du secondaire plus professionnellement. Ces deux mouvements conjugués ont amené la création des IUFM, en 1990.

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Qu’étaient alors ces Instituts universitaires de formation des maîtres ?

Les enseignants du primaire avaient une formation davantage portée sur la didactique et ceux du secondaire sur la discipline académique. Les IUFM devaient alors rapprocher les deux formations. On voit dans le sigle le but de ces IUFM, avec à la fois les mots « université » et « maîtres ». On voulait plus de formation académique, disciplinaire et donc universitaire pour le primaire, et plus de didactique, de pédagogie, pour le secondaire. Mais ça ne s’est pas fait sans mal, car il fallait que se rencontrent deux mondes très différents. Mais là était le but : rapprocher les deux corps au niveau des statuts, des rémunérations et donc de la formation.

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Les ESPE (Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation) sont-elles finalement la suite logique à toute cette histoire de la formation des enseignants ?

Elles sont une évolution. Leur mise en place s’avère difficile car il a en quelque sorte fallu recréer les IUFM, liquidés sous Nicolas Sarkozy. On est même allé plus loin, en les intégrant dans les universités. Le changement de sigle, même si ça ne veut pas tout dire, est tout de même significatif : on y trouve les termes de professorat et d’éducation. Autrement dit, on ne forme pas qu’au métier d’enseignant, mais à tous les métiers de l’éducation. Et quand on regarde l’histoire, c’est assez logique.

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POINT DE VUE

390-dossier-Christine-FOCQUChristine Focquenoy-Simonnet, membre du comité de réflexion et d’études sur les relations familles-école, formatrice à l’ESPE Nord-Pas-de-Calais

Pourquoi la relation avec les familles est-elle importante dans l’enseignement scolaire ?

Tout le monde a à gagner avec la coéducation, en premier lieu l’élève. Les objectifs éducatifs, qui peuvent se résumer en la volonté de faire « grandir » l’élève, sont les mêmes, même si ça ne se passe pas dans la même sphère ni avec la même charge affective. Quand les signaux éducatifs vont dans le même sens et sont cohérents, l’élève peut mieux progresser.

 

Quel doit être le rôle de la formation aux relations avec les familles ?

Il s’agit de casser les représentations des futurs enseignants concernant les parents d’élèves. L’enseignant a une culture identitaire correspondant surtout à la maîtrise de sa discipline académique. Historiquement, le travail de l’enseignant est centré là-dessus. Alors, dans ce cas, faire venir les parents, c’est concéder une part de pouvoir, et il y a donc une crainte à ce niveau-là. Toutefois, les choses changent, notamment chez les jeunes enseignants.

 

A quoi correspond la formation des futurs enseignants aux relations avec les familles actuellement ?

Les formations à ce sujet ont évolué en même temps que les représentations des enseignants, qui chassent petit à petit l’image d’Epinal de parents démissionnaires, qui n’existe pas : il y a des peurs, des maladresses, mais pas de démissions. Il y a depuis de nombreuses années l’enseignement des dimensions historiques et institutionnelles (la place des parents, leurs droits, etc.). Désormais, on évoque les parents dans de nombreux modules de disciplines transversales. Egalement, c’est important de signaler que les futurs enseignants du premier et du second degré ainsi que les CPE sont formés ensemble dans ces enseignements transversaux. Cela permet d’échanger sur leurs représentations des parents et de s’en nourrir. Il y a une volonté de l’institution de faire une place aux parents.

 

Que faudrait-il encore améliorer ?

Il y a un travail à faire autour des techniques de communication. Parler à des parents n’est pas la même chose que parler à ses élèves. Cela suppose des techniques. Elles existent, mais il faut les enseigner.

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GRAND TEMOIN

390-dossier-Catherine-GervaCatherine Gervais, responsable des formations spécialisées à l’ESPE de Lyon

Vous êtes responsable des « formations spécialisées » à l’ESPE de Lyon, qui permettent de devenir enseignant spécialisé « ASH » (Adaptation scolaire et scolarisation des élèves handicapés). Qu’est-ce que cela signifie ?

Quand il est question des formations spécialisées, cela fait référence aux formations que dispense l’ESPE aux enseignants titulaires qui ont été retenus pour partir en formation. La formation les prépare pour se présenter à une certification leur permettant d’exercer les missions d’enseignants spécialisés. De fait, ce sont des enseignants déjà experts qui sont concernés et ils deviennent des stagiaires avant de réussir leur examen et devenir enseignants spécialisés. Le terme ASH recouvre deux champs : la difficulté scolaire et le handicap. Des enseignants spécialisés sont formés afin de répondre aux besoins des élèves sur ces deux champs.

Néanmoins, actuellement, tous les enseignants sont concernés par les élèves relevant de ces deux champs dans la mesure où ces derniers sont de plus en plus accueillis dans les classes. Ainsi dans les formations initiales actuelles, des modules sont proposés pour sensibiliser les enseignants stagiaires à la question des « élèves à besoins éducatifs particuliers », qui recouvre les élèves handicapés, ceux en difficulté scolaire passagère, durable, les élèves allophones… Tous les élèves qui ont besoin que les enseignants aménagent leurs dispositifs ou adaptent leurs enseignements pour les faire réussir. C’est le sens de l’école inclusive.

 

Comment forme-t-on des enseignants ou futurs enseignants à ces enseignements spécialisés ?

La formation est conçue par une équipe composée de formateurs disposant d’une expertise sur une des spécialités existant dans l’ASH. Chaque enseignant spécialisé choisit une option (élèves sourds, aveugles, présentant une déficience motrice, etc.).

Les principes reposent sur une formation par alternance : les stagiaires sont positionnés sur un poste spécialisé et exercent, de façon accompagnée, le métier auquel ils se destinent tout en suivant la formation. Ils bénéficient à ce titre de visites dans les lieux de l’éducation spécialisée : les « prisons », les Institut médico-pédagogique (IME), Institut thérapeutique éducatif et pédagogique (ITEP), etc.

 

L’arrivée des ESPE a-t-elle changé la formation ASH ?

Aujourd’hui les enseignants débutants commencent le métier à un niveau de master 2. A l’ESPE de Lyon, nous avons maintenu les formations ASH alors que de nombreuses ESPE, au vu du coût, s’en sont progressivement retirées. Cela parce que nous disposons d’une réelle expertise et que l’institution a besoin d’un organisme de formation à la pointe.

 

Concernant les ESPE en général, quel bilan tirez-vous après plus de deux ans d’existence ?

Les ESPE et l’ESPE de Lyon particulièrement sont de jeunes écoles qui doivent encore trouver leur équilibre dans le paysage universitaire d’une part et dans le paysage de la formation initiale et continue des enseignants d’autre part. Cependant, les réussites sont patentes au vu du nombre de stagiaires titularisés mais, comme notre ambition est grande, nous ne sommes pas encore complètement satisfaits…

 

Qu’en est-il de la formation des enseignants aux relations avec les familles ?

Outre les enseignements sur la place des parents à l’école d’un point de vue historique et un état des lieux des textes en vigueur en la matière, il existe des modules optionnels sur la relation avec les familles. Puis, dans la mesure où les enseignants stagiaires sont en classe sur la moitié de la semaine et en formation à mi-temps, ils sont directement confrontés à l’exercice du métier et les dispositifs de formation sur l’analyse des situations professionnelles leur permet d’approfondir la place et le rôle des parents d’une façon très opérationnelle.

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