EDUCATION

Profession orthophoniste

Professionnel de santé, l’orthophoniste est le spécialiste qui traite les troubles de la communication, orale et écrite. Un métier aux multiples compétences qui nécessite dorénavant 5 années d’études après le bac.
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Un enfant qui ne parvient pas à acquérir la lecture, un adolescent incapable d’écrire de manière compréhensible, un adulte qui bégaye… Par des actes de rééducation, l’orthophoniste prend en charge les troubles du langage oral et écrit, chez l’enfant comme chez l’adulte. Avant de démarrer son travail, grâce à une série de tests, il établit un bilan pour connaître la nature des troubles du patient. Un métier qui exige un bon sens du contact et de la pédagogie, ainsi que des qualités de patience.
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Formation : mastérisation des études d’orthophonie depuis le 1er septembre 2013
Pour exercer, le certificat de capacité d’orthophoniste est obligatoire. Après le bac, il faut s’inscrire dans un des 18 centres de formation en orthophonie, qui dépendent des facultés de médecine. Depuis cette rentrée 2013, la durée des études menant à la délivrance du certificat de capacité d’orthophoniste a été portée de 4 à 5 ans. Concrètement elles comportent dix semestres de formation et se composent de deux cycles. Le premier cycle comprend six semestres de formation validés par l’obtention de 180 crédits européens correspondant au niveau licence ; le deuxième cycle comprend lui quatre semestres de formation validés par l’obtention de 120 crédits européens correspondant au niveau master. (Retrouvez ici le décret du 30 août 2013 relatif au régime des études en vue du certificat de capacité d’orthophoniste).
Notez qu’un numerus clausus fixé chaque année en juin par arrêté ministériel détermine le nombre de places mises au concours d’entrée en première année.
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Débouchés et chiffres-clés
On compte aujourd’hui environ 20 000 orthophonistes en France – dont 96 % de femmes ! Ce qui correspond à une densité moyenne de 32 orthophonistes pour 100 000 habitants. Si, comme pour la plupart des professions de santé, la répartition géographique demeure très inégale, un orthophoniste fraîchement diplômé n’aura pas de difficulté pour exercer son métier, à la condition d’accepter une certaine mobilité… Selon la fédération nationale des orthophonistes, la croissance des effectifs est de l’ordre de 4 % par an.
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Le salaire
Quand il exerce en libéral, ce qui est le cas de 4 orthophonistes sur 5, sa rémunération dépend essentiellement du nombre de patients qu’il reçoit en consultation : en moyenne, 50 à 60 rendez-vous sur 5 jours (tarif conventionné avec la sécurité sociale).
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TEMOIGNAGE

Hélène, orthophoniste en cabinet libéral à Lyon

« J’exerce dans un cabinet en centre-ville avec une autre orthophoniste.  C’est plus pratique pour les remplacements, les absences. Chaque semaine, je vois une cinquantaine de patients, des enfants pour la plupart. Je me suis spécialisée dans les troubles du langage. Traiter le zozotement et le bégaiement, c’est mon quotidien !
Un conseil pour les jeunes tentés par l’orthophonie ? Posséder une bonne dose de patience car dans ce métier on est très souvent amené à répéter les mêmes exercices. »
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REPERES

En savoir plus

Pour plus de renseignements sur ce métier, vous pouvez consulter deux publications de l’Onisep (disponibles notamment dans les CIO) : « Les métiers pour travailler auprès des enfants » et « Les métiers du paramédical ». Autre source d’information : la FNO, fédération nationale des orthophonistes (sur internet aux adresses www.fno.fr ou www.orthophonistes.fr, ou par téléphone au 01 40 35 63 75).

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