EDUCATION

Profession auxiliaire de puériculture

L’amour des bébés conduit certaines personnes à en faire leur métier. Ces auxiliaires de puériculture accompagnent les parents dans différentes structures. Une profession centrée sur l’humain, petit et grand.

-

Le métier
La profession d’auxiliaire de puériculture s’exerce en maternité dans un centre hospitalier, en centre Protection maternelle et infantile (PMI) et en crèche. C’est un acteur privilégié des premières années de l’enfant.
En milieu hospitalier, il s’agit de donner les soins courants aux nouveaux-nés, surveiller la courbe de poids et de température, de veiller à l’hygiène (de l’enfant, de la chambre et du matériel) et de préparer les biberons. C’est aussi l’auxiliaire qui guide les parents dans l’apprentissage des soins au bébé.
En PMI, le professionnel assure une fonction d’accueil, de conseil, de gestion de dossier. Sa présence lors des consultations aux côtés du médecin et lors des visites est un soutien pour les familles.
En crèche, l’auxiliaire participe au développement de la socialisation de l’enfant à travers différentes notions : hygiène, alimentation, apprentissage de l’autonomie, activités d’éveil.

-

Les formations
Patience, autorité et diplomatie sont les qualités requises. Mais la formation reste une étape cruciale avant d’intégrer le monde du travail. Accessible sur concours à partir de 17 ans, le diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture (DEAP) prépare à ce métier axé à 100 % sur l’humain. La formation en institut ou lycée se décline de trois façons : formation initiale (sur 10 mois, 6 stages et 8 modules de cours théoriques), cursus partiel (pour les professionnels du secteur paramédical ou bénéficiant d’une VAE – Validation des acquis de l’expérience) et l’apprentissage ou la professionnalisation (sur 18 mois en alternance avec le lieu de travail et l’institut de formation). Le contenu du programme et l’examen sont communs aux trois options.

-

Les débouchés
Les opportunités diffèrent selon la région et le type de structure. En crèche et halte-garderie, il existe une concurrence avec les assistantes maternelles. Les secteurs porteurs sont les soins à domicile et les services de néonatalogie. Après trois ans d’expérience dans le secteur hospitalier ou médico-social, l’auxiliaire peut se présenter au concours d’entrée des Instituts de formation en soins infirmiers pour préparer le diplôme d’Etat d’infirmier.

__________

TEMOIGNAGE


Céline Jamin, auxiliaire de puériculture à Etretat (Seine-Maritime)

« Je sais depuis toujours que j’exercerai un métier en lien avec les bébés ou les jeunes enfants. Au collège, ma voie était toute tracée : j’attendais d’avoir l’âge requis pour préparer le diplôme. Il n’y avait pas d’alternative ! Lors de la formation, j’ai malgré tout était surprise, notamment par l’intensité des journées. Etre responsable d’un enfant n’est pas de tout repos, mais lorsqu’il y en a plusieurs, il faut vraiment apprendre à gérer son stress et à s’organiser. Le plus dur pour moi a été de jongler entre la douceur et l’autorité. Je travaille en crèche et nous devons sans cesse moduler nos attitudes en fonction des âges et des niveaux d’éveil. Mais lorsqu’arrivent les parents le soir, je suis satisfaite car je sais qu’ils me font confiance et que les enfants seront contents de revenir le lendemain. »

__________

POUR EN SAVOIR PLUS

Renseignez-vous auprès de l’association nationale des auxiliaires de puériculture : asso-anap.net ou au 05 59 77 03 11.

Pas de commentaires pour le moment.

Donnez votre avis