Parcoursup : ouverture et… évaluation !
Alors que Parcoursup 2026 vient de démarrer avec la publication de la carte des formations, la plateforme d’orientation vers l’enseignement supérieur est actuellement évaluée… pour plus de transparence ?
Depuis sa mise en place en 2018, Parcoursup subit deux grands types de critiques. Nombreux sont les élèves et leurs parents à dénoncer un système complexe, et, plus encore, un vrai manque de transparence.
Chaque année, à l’annonce des résultats sur Parcoursup, beaucoup de néo-bacheliers se trouvent désemparés, comme certains avec d’excellents dossiers qui sont refusés dans les établissements d’enseignement supérieur pour lesquels ils postulaient. Derrière les classements et les algorithmes, Parcoursup apparaît trop souvent d’une totale opacité.
Parcoursup en question
Les pouvoirs publics ont entendu les critiques – en janvier 2025, le Premier ministre de l’époque, François Bayrou, avait lui-même admis que « Parcoursup était une question ». La commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale vient ainsi de lancer une « mission flash » consacrée à Parcoursup. Objectif : « évaluer le dispositif, en prenant en compte aussi bien sa dimension technique que ses conséquences sociales, à travers les expériences vécues par les lycéens, leurs familles et les équipes pédagogiques ». Les jeunes et leurs parents sont donc invités à participer à cette consultation citoyenne en parlant de leurs expériences, des difficultés rencontrées, de leurs besoins d’information ainsi que de leurs attentes en matière d’orientation et de procédure d’admission. Vous pouvez témoigner ICI, jusqu’au 11 janvier 2026.
Parcoursup 2026, lui, est déjà en route. Depuis le 17 décembre, les lycéens de terminale peuvent consulter l’offre de formation disponible grâce à la carte des formations publiée sur parcoursup.gouv.fr ; plus de 25 000 formations sont proposées.
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Parcoursup 2025, chiffres-clés
En 2025, plus de 9 lycéens de terminale sur 10 ont reçu au moins une proposition d’admission (93,5 %). 8,8 % des néo-bacheliers se sont retirés de la procédure : 6,7 % alors qu’ils avaient au moins une proposition, et 2,1 % quand ils n’avaient reçu aucune réponse positive.
