EDUCATION

Orthographe : le niveau (toujours) en baisse

HD-439---actu-orthLes élèves en fin d’école élémentaire font aujourd’hui deux fois plus de fautes que leurs parents au même âge (en 1987), sur la même dictée (voir en encadré), d’après des statistiques dévoilées début décembre…

 

En moyenne, sur un peu moins de 70 mots, les élèves en fin de primaire font aujourd’hui… 20 fautes ! Des chiffres forcément alarmants, mais pas nouveaux. En effet, depuis que cette même dictée est soumise aux élèves de CM2, en 1987, les résultas sont en baisse constante : en 2021, les élèves font en moyenne 19,4 erreurs contre 18 en 2015, 14,7 en 2007 et 10,7 en 1987. Maigre consolation, la chute se poursuit, mais « de façon moins marquée », comme le souligne la DEPP, Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, qui dépend du ministère de l’Éducation nationale, chargée de mener cette étude à grande échelle sur tout le territoire.

 

Principaux enseignements

Les filles sont plus performantes (ou moins mauvaises) en compétences orthographiques : elles font en moyenne 17,7 erreurs alors que les garçons en font 21,1. Autre enseignement : « peut-être » et « aussitôt », deux adverbes très courants, ne sont correctement orthographiés que par la moitié des élèves évalués.

Toutefois, globalement, c’est l’orthographe grammaticale (règles d’accord entre le sujet et le verbe, accords dans le groupe nominal, accords du participe passé) qui demeure la source principale de difficultés chez les élèves. Par exemple, moins d’un élève sur deux écrit bien le verbe « demandaient » dans la phrase : « Papa et maman se demandaient » ; pour « tombait », l’accord entre le sujet et le verbe n’est correctement orthographié que par  56,9 % des élèves (contre 87 % il y a 25 ans).

Enfin, sans surprise, l’enquête montre que les différences de performances à la dictée sont marquées par l’origine sociale des élèves.

 

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ZOOM

Texte de la dictée

Le soir tombait. Papa et maman, inquiets, se demandaient pourquoi leurs quatre garçons n’étaient pas rentrés.

- Les gamins se sont certainement perdus, dit maman. S’ils n’ont pas encore retrouvé leur chemin, nous les verrons arriver très fatigués à la maison.

- Pourquoi ne pas téléphoner à Martine ? Elle les a peut-être vus !

Aussitôt dit, aussitôt fait !

À ce moment, le chien se mit à aboyer.

 

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Dans les semaines à venir…

Parcoursup 2023 est lancé !

Plateforme de recueil des vœux d’inscription des futurs étudiants dans l’enseignement supérieur, Parcoursup (www.parcoursup.fr) est ouvert depuis le 20 décembre. Les lycéens de terminale peuvent dès maintenant utiliser le nouveau moteur de recherche et les fiches de formation des établissements pour les aider à construire leurs choix d’orientation.

A partir du 18 janvier, les candidats pourront commencer à formuler leurs vœux parmi plus de 21 000 formations ; nouveauté cette année, les épreuves de spécialité du bac qui se tiendront en mars prochain, seront prises en compte dans Parcoursup.

 

Pas d’école le matin en cas de délestage

Souvent entendu ces dernières semaines, le terme « délestages » signifie des coupures d’électricité ponctuelles, maîtrisées et généralement de courte durée. Les écoles et les établissements scolaires pourraient être concernés par ces « délestages ». En cas de coupure le matin, la rentrée des élèves se ferait alors en début d’après-midi a précisé le ministre de l’Éducation nationale, pour qui l’objectif est que les élèves ne se retrouvent pas dans des salles de classe sans chauffage. Une éventualité que la Peep a dénoncée il y a quelques jours.

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