EDUCATION

L’éducation à la sécurité routière

HD-432---educ-routeA l’école, les élèves reçoivent une éducation à la sécurité routière. Un enseignement qui commence dès le primaire et qui est sanctionné au collège par des attestations.

 

Parce qu’ils sont piétons, passagers, à vélo, en trottinette, en roller, conducteurs de deux roues… les enfants sont exposés aux dangers de la route.  Pour les sensibiliser à ces risques, les élèves suivent tout au long de leur scolarité une éducation à la sécurité routière.

Cet enseignement, transdisciplinaire et intégré dans les horaires et les programmes,  commence dès le primaire. Les enseignants utilisent une grande variété d’outils et de supports, ont aussi parfois recours à des intervenants extérieurs, pour transmettre les règles et les bons comportements liés à l’usage de la rue et de la route.

 

Examens

Ces premiers apprentissages, qui sont détaillés dans un vade-mecum destiné aux enseignants qui liste les objectifs, les compétences et les pratiques de cette éducation, sont validés par l’attestation de première éducation à la route (APER), le plus souvent en CM2.

Ensuite, au collège, les élèves vont passer des épreuves pour obtenir une attestation scolaires de sécurité routière (ASSR). L’ASSR de premier niveau (ASSR1) en 5e,  l’ASSR  de second niveau (ASSR2) en 3e. Deux examens qui se déroulent dans l’établissement scolaire au cours desquels les élèves doivent répondre à 20 questions à choix multiples illustrées de séquences vidéo ou d’images (épreuves passées sur un ordinateur ou une tablette). La moyenne (10/20) est requise pour l’obtention de l’attestation. On soulignera que les déplacements piétons et l’usage du vélo constituent les deux grands thèmes des ASSR.

 

Des attestations qui comptent !

Ces deux attestations scolaires de sécurité routière délivrés aux collégiens ont une grande importance. Ainsi, l’attestation scolaire de sécurité routière de premier niveau (ASSR1), passée en 5e, est nécessaire pour préparer l’épreuve pratique du brevet de sécurité routière (BSR) en auto- école qui permet notamment de piloter un scooter de 50 cm3 dès 14 ans.

Quant à l’attestation scolaire de sécurité routière de second niveau (ASSR2), passée en 3e, elle est indispensable pour passer le permis de conduire pour tous les jeunes âgés de moins de 21 ans.

Notez que les jeunes qui n’ont pas pu passer ou qui n’ont pas obtenu l’ASSR2 peuvent passer un équivalent, l’ASR (attestation de sécurité routière), soit dans un centre de formation d’apprentis (CFA) soit dans un dans un groupement d’établissements de l’Éducation nationale (Greta).

 

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ZOOM

Semaine nationale de la marche et du vélo

Depuis plusieurs années, fin mai, une Semaine nationale de la marche et du vélo à l’école et au collège est organisée partout sur le territoire. Si cette opération vise principalement à sensibiliser les élèves à l’intérêt du vélo et de la marche, elle permet également de mettre en place, grâce à l’appui d’associations et de professionnels (police, gendarmerie), des activités pour informer les jeunes sur la sécurité routière.

 

432---assrPréparer les épreuves des attestations de sécurité routière

En plus de la formation qu’ils reçoivent en classe, les collégiens peuvent se préparer aux épreuves des attestations de sécurité routière en toute autonomie, grâce au site officiel : e-assr.education-securite-routiere.fr.

Les élèves sélectionnent un ou plusieurs thèmes (circulation, vitesse, équipements, passagers, comportement citoyen, développement durable, distracteurs, premiers secours, santé et conduites à risque), puis répondent aux questions posées aléatoirement ; la correction commentée est affichée après chaque question.

 

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