DOSSIER

DOSSIER : L’enseignement supérieur en France

dessin-383---puv-dossierA la rentrée, près de 2 millions et demi d’étudiants ont pris le chemin des salles de classe et des amphithéâtres. Avec le même objectif : décrocher un diplôme de l’enseignement supérieur pour se présenter mieux armés sur le marché du travail. L’enseignement supérieur propose aujourd’hui des dizaines de filières, des plus courtes aux plus longues, en université ou dans des écoles. Pour le jeune comme pour ses parents, il faut d’ailleurs convenir qu’il est parfois – voire souvent – difficile de s’y retrouver devant toute cette offre de formations. Mais, selon ses capacités et son profil, chacun peut et doit y trouver sa voie. C’est d’ailleurs une des raisons d’être du dispositif APB – Admission post-bac – (pour les élèves de terminale) que d’aider à orienter les futurs étudiants vers une formation supérieure la plus adaptée à leur projet (en 2015, APB proposera d’ailleurs une information complète sur les débouchés professionnels filière par filière).

Par ailleurs, changements par rapport aux années « lycée », l’étudiant doit se préparer à assumer une charge de travail plus soutenue, à acquérir de nouvelles manières de travailler (autonomie, travail en petit groupe, etc.) et à supporter une pression qui peut être importante – en particulier dans des filières sélectives type classes prépas. Pour les y aider, l’enseignement supérieur évolue. L’université, notamment, a pris des mesures pour faciliter les échanges avec les autres établissements européens et leur assurer de meilleurs débouchés sur le marché du travail, y compris à l’étranger. Elle met aussi en place des solutions pour limiter l’échec, améliorer les passerelles entre les filières, bref, mieux préparer les étudiants aux enjeux actuels du monde du travail. 

-

En fonction de son projet professionnel, mais aussi de ses capacités et de sa motivation, l’élève a le choix, une fois le bac en poche, entre quatre grandes orientations.

 

HD-383---dossier-sup-filleLe cursus universitaire

C’est la voie que choisissent plus de la moitié des étudiants. Ouverte à tous après le bac et accessible le plus souvent sans sélection, l’université est aussi plus abordable financièrement que d’autres filières. A la rentrée 2014, les frais d’inscription s’élevaient de 184 à 391 euros l’année selon le diplôme préparé. Après des années de réformes visant à adapter les universités françaises aux standards européens, le cursus universitaire s’articule désormais autour de trois diplômes.

La licence constitue le premier niveau. Elle est obtenue en 6 semestres (3 ans) après le bac. Après une première année généraliste, les étudiants commencent à s’initier à de nouvelles disciplines et à acquérir des compétences préprofessionnelles grâce à un choix d’options. La troisième et dernière année constitue une véritable année de spécialisation (lire en encadré). Si les trois quarts des titulaires d’une licence générale poursuivent leurs études en master, la licence ouvre aussi les portes des concours des écoles spécialisées, de certaines grandes écoles voire des concours de catégorie A de la fonction publique.

Quatre semestres supplémentaires permettent de décrocher le master. Là aussi, la première année est commune, puis les étudiants doivent choisir, pour leur deuxième année, entre une orientation « recherche » qui les destine à poursuivre leur cursus universitaire et une orientation « professionnelle » qui leur donnera la possibilité, s’ils le souhaitent, d’entrer dans la vie active. Les étudiants titulaires d’un master peuvent aussi accéder à des diplômes de niveau bac + 6, en école d’ingénieurs ou de commerce notamment, ou bien se diriger vers un mastère spécialisé ou un MBA. Ils pourront également postuler aux concours de l’enseignement.

Le doctorat constitue le troisième et dernier niveau du cursus universitaire. De niveau bac + 8, il est accessible à tous les titulaires d’un master, mais aussi aux diplômés de certaines écoles d’ingénieurs et de commerce.

-

Lutter contre l’échec en première année

L’université exige beaucoup de travail personnel et surtout une grande autonomie. Les taux d’échec y sont très élevés – à peine un étudiant sur deux seulement passe directement en deuxième année de licence après sa première année. Certaines universités tentent de lutter contre cette situation en développant des stages d’immersion et des dispositifs d’« orientation active » dès le lycée, mais aussi en organisant des pré-rentrées d’accueil ou en mettant en place des systèmes de tutorat. De plus en plus de passerelles sont aussi créées entre les universités et les écoles pour permettre aux étudiants de se réorienter en cours de route. Ainsi, dès la fin de leur 1er semestre ou de leur 1re année de licence, certains étudiants peuvent bifurquer vers un BTS ou un DUT, même dans une autre discipline.

L’université cherche aussi de plus en plus à faciliter l’insertion de ses étudiants sur le marché du travail, notamment grâce aux licences professionnelles. Ces filières, accessibles à la fin de la 2e année, intègrent 12 à 16 semaines de stages en entreprise. Elles permettent de viser des postes de technicien supérieur ou d’ingénieur assistant dans des secteurs en émergence (multimédia, nouveaux matériaux, design…) ou connaissant des difficultés de recrutement (distribution, transport-logistique…). La loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche de 2013 vise, elle, à renforcer l’insertion des docteurs dans les entreprises et dans la haute fonction publique.

Enfin, toujours dans cette optique de professionnalisation, les services d’insertion professionnelle (missions locales, Pôle emploi, APEC…) se sont engagés à aider les jeunes issus de l’enseignement supérieur à trouver du travail par le biais de formations aux techniques de recherche d’emploi, de clubs de jeunes diplômés ou d’opérations de « job-dating ».

-

HD-383---dossier-sup-bibliSTS et IUT : le choix d’une filière courte

Grâce à leurs cours ciblés et aux longues périodes de stage imposées, ces deux filières permettent, en seulement deux ans après le bac, de décrocher un diplôme de l’enseignement supérieur ouvrant l’accès au marché du travail. Elles attirent principalement les bacheliers de la voie technologique, mais ceux issus des voies générale et professionnelle y sont aussi nombreux. La sélection à l’entrée se fait sur la base du dossier scolaire, avec parfois un entretien.

Les 90 STS (sections de technicien supérieur) forment à des métiers des secteurs de l’industrie, du tertiaire, de la santé et des arts appliqués. L’enseignement se fait en petits groupes. Les enseignants font généralement preuve d’une grande disponibilité et les étudiants font l’objet d’un vrai suivi individualisé. Notez que les formations de STS sont organisées dans le public comme dans le privé, ce qui change le montant des frais d’inscription, qui varient par an de 200 euros environ (lycée public) jusqu’à 4 500 euros (lycée hors contrat).

Les IUT (Instituts universitaires de technologie) mènent eux à des métiers techniques dans les secteurs de la production (sciences et génie des matériaux, génie mécanique et productique, par exemple) et des services (information-communication, gestion des entreprises et des administrations…). La formation de deux ans se déroulant dans des établissements dépendant de l’université, les élèves doivent s’acquitter de frais de scolarité équivalents à ceux de la licence, soit 184 euros pour l’année.

Une fois le diplôme (DUT) en poche, les élèves sont prêts à entrer sur le marché du travail. Toutefois, dans la pratique, la majorité d’entre eux poursuivent leurs études, la plupart du temps en licence, en licence professionnelle, mais aussi en écoles de commerce et en écoles d’ingénieurs.

 -

HD-383---dossier-sup-ordiLes écoles spécialisées

Elles sont un passage obligé pour ceux qui souhaitent se former à certains métiers spécifiques. C’est le cas des infirmiers, des éducateurs spécialisés, des journalistes, des architectes et de quelques autres professions. Certaines de ces écoles sont privées, d’autres relèvent d’un ministère ou d’une Chambre de commerce et d’industrie. La sélection se fait sur concours ou sur la base du dossier et d’un entretien. Mais attention car certaines formations, comme celles d’infirmier ou de psychomotricien, sont soumises à un numerus clausus qui limite les places. Selon les établissements, les formations sont accessibles aux étudiants titulaires de niveaux bac + 2, bac + 3 ou bac + 4. Certaines sont ouvertes aux bacheliers (c’est le cas par exemple des écoles paramédicales, des écoles sociales et des écoles d’art), mais une année préparatoire est souvent nécessaire pour réussir le concours d’entrée. Selon l’établissement et la filière, les études durent de 2 à 6 ans.

Les frais de scolarité y sont assez élevés, mais en contrepartie les élèves bénéficient de bonnes conditions d’enseignement, avec de petits effectifs et des professeurs disponibles. Attention toutefois car la qualité de la formation (et donc les débouchés) varie en fonction des cours proposés, du matériel disponible et des stages imposés. Les élèves peuvent aussi y décrocher un diplôme d’État (c’est le cas notamment dans les secteurs du social et du paramédical) ou un diplôme spécifique à l’école. Mieux vaut donc se renseigner avant sur la réputation des établissements.

 -

Classes préparatoires et grandes écoles

« Grandes écoles » : sous cette appellation sont regroupées les écoles d’ingénieurs, les écoles normales supérieures, les écoles de commerce et les écoles vétérinaires. Parmi elles, certaines sont accessibles juste après le bac, d’autres sont ouvertes aux titulaires de BTS, de DUT ou de licence. Mais les élèves doivent le plus souvent passer par deux ans de « prépa » (scientifique, économique/commerciale ou littéraire) avant d’espérer intégrer la majorité de ces grandes écoles.

La sélection pour intégrer une des ces classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se fait sur la base des notes de terminale, des appréciations des professeurs et de la motivation des candidats. Les titulaires d’un bac général y sont majoritaires, mais les bacheliers technologiques et les titulaires de BTS et de DUT peuvent prétendre à certaines prépas. Ces classes demandent beaucoup de travail à un rythme soutenu. En cas d’échec aux concours d’entrée des grandes écoles, les étudiants peuvent refaire une année de prépa avec l’accord préalable du conseil de classe ou se réorienter vers l’université ou d’autres écoles.

Dans tous les cas, l’étudiant pourra trouver des passerelles pour réorienter sa formation en fonction de son projet professionnel. Que ce soit dans une des grandes voies de l’enseignement supérieur ou par la voie de l’apprentissage et de l’alternance, qui concerne aujourd’hui plus de 120 000 jeunes (notamment en BTS). Sans oublier les études à l’étranger, avec le nouveau programme européen Erasmus+ mis en place pour la période 2014-2020, qui devrait concerner prioritairement les étudiants des filières professionnelles et technologiques.

Lancement du programme européen Erasmus… par enseignementsup-recherche

 

-

__________

REPERES

PEEP Sup vous accompagne

Dans chaque académie, les associations Peep Sup accueillent les parents d’étudiants qui souhaitent poursuivre l’accompagnement de leur enfant après le baccalauréat. Peep Sup représente les parents dans les instances de consultation, de décision ou de réflexion, au niveau académique ou national, agit dans l’intérêt des étudiants et de leurs familles et lutte contre toute forme de violence, racisme, discrimination ou exclusion dont peuvent être victimes les étudiants. Les parents adhérant à Peep Sup reçoivent des informations régulières sur l’actualité étudiante, les salons, les réformes et peuvent trouver de l’aide en cas de problème durant l’année universitaire. Dans certaines académies, ils peuvent également bénéficier de manuels scolaires à prix réduit.

Renseignements à l’adresse : sup.peep.asso.fr, où sont proposées des lettres d’information.

-

__________

ZOOM

Licence : spécialisation progressive et simplification

La réforme de la licence, premier cycle universitaire, qui se met en place sur deux années (2014 et 2015) prévoit deux changements notables. D’une part la fin de « l’hyperspécialisation » grâce à une spécialisation progressive sur les trois années de formation pour obtenir la licence (outre une première année généraliste, des paliers d’orientation sont mis en œuvre). Une mesure qui facilitera les réorientations, sans que l’étudiant ne perde une année en redoublant.

Autre mesure : la simplification des intitulés des diplômes. Ainsi, alors que l’on comptait auparavant pas moins de 1 800 diplômes, aujourd’hui la carte des formations devient plus lisible avec seulement 52 mentions de licences générales. Cette simplification concernera les licences professionnelles à la rentrée 2015 avec 173 intitulés au lieu des 1 844 actuels. Idem pour les masters qui ne compteront plus que 255 mentions alors qu’il en existe aujourd’hui près de 6 000 !

-

Prêt étudiant 

Pour aider les étudiants qui ont besoin d’argent pour financer leurs études, l’Etat a mis en place un système de prêt bancaire garanti. Ce prêt, d’un montant maximal de 15 000 euros, est ouvert à tous les étudiants, sans conditions de ressources et sans caution d’un tiers. Pour en bénéficier, il suffit d’être âgé de moins de 28 ans, d’être inscrit dans un établissement français d’enseignement supérieur et de se rapprocher de l’une des cinq banques proposant ce dispositif : la Société générale, le Crédit mutuel, le CIC, le réseau des Banques populaires ou celui des Caisses d’épargne.

Notez également que la Peep et la Société générale se sont associées pour proposer aux jeunes un « Prêt Étudiant Évolutif ». Avec ce prêt spécifique, ils seront en mesure de financer en toute liberté leurs frais de scolarité mais aussi leurs frais d’installation : ordinateur, meubles, voiture ou deux roues, etc.

-

Un nombre record d’étudiants

2 466 500 ! Jamais la France n’avait accueilli autant d’étudiants à la rentrée 2014. Plus de la moitié d’entre eux (63%) sont inscrits en fac, principalement en sciences humaines et sociales, en droit et en sciences politiques. Les formations d’ingénieurs connaissent une forte progression depuis les années 90 (+ 7 % par an en moyenne), tout comme celles de commerce et de gestion. 29 % des hommes et 32,6 % des femmes entre 25 et 64 ans sont aujourd’hui titulaires d’un diplôme du supérieur, ce qui place la France dans la moyenne haute des pays en nombre de diplômés du supérieur. L’ascenseur social, en revanche, a du mal à fonctionner. Les parents de plus de 30 % des étudiants à l’université exercent des professions libérales ou sont cadres supérieurs, bien plus que les professions intermédiaires (12,8 %) et les familles d’ouvriers (10,7 %).

-

Sécurité sociale étudiante, mode d’emploi

Les étudiants ayant moins de 20 ans pendant toute l’année universitaire bénéficient de la sécurité sociale de leurs parents salariés. Ils sont toutefois rattachés au régime étudiant pour leurs prestations et leurs droits sont gérés par la mutuelle étudiante qu’ils ont choisie au moment de leur inscription. De 20 à 28 ans, l’affiliation à la sécurité sociale étudiante est obligatoire (sauf cas particuliers). De son côté, la PEEP recommande le réseau national EmeVia (Smerep, Mep, Mgel, etc.). Pour l’année universitaire 2014-2015, le montant de la cotisation s’élevait à 213 euros.

-

 Des aides pour se loger

Appartements rares, loyers élevés, sélection draconienne… Trouver un logement quand on est étudiant n’est pas une mince affaire. Les étudiants à faibles ressources peuvent demander à être hébergés en résidences universitaires via le site Internet du Crous ou directement sur le deuxième volet du Dossier social étudiant (DSE) entre le 15 janvier et le 30 avril. Les étudiants peuvent également bénéficier de l’Aide personnalisée au logement (APL) ou de l’Allocation de logement sociale (ALS). Ces aides sont attribuées en fonction des ressources, de la situation familiale, de la nature du logement et sont versées par la Caisse des allocations familiales (CAF). Depuis la rentrée 2014, les étudiants – âgés de moins de 28 ans – peuvent aussi bénéficier de la Caution locative étudiante (Clé). Elle permet aux étudiants ne disposant pas de garant (en priorité les enfants issus de familles monoparentales, les jeunes isolés et les étudiants étrangers) de bénéficier d’une caution de l’Etat en cas d’impayé ou de dégradation. 1,5 % du loyer est consacré à cette caution (Plus de renseignements sur lokaviz.fr).

-

__________

INTERVIEW

383---dossier-Guillaume-HouGuillaume Houzel (1), directeur du Centre national des œuvres universitaires et sociales (Cnous)

-

En quoi les missions des Crous ont-elles évolué ?

Nos 28 Crous gèrent 170?000 logements et servent 60 millions de repas par an dans leurs 640 restaurants et cafétérias. Mais nous cherchons sans cesse à faire évoluer les services que nous rendons aux étudiants. Nos résidences récemment rénovées prévoient une salle d’eau dans chaque logement, pour 80 euros par mois. Nous proposons également des studios, parfois sous forme de duplex ou encore des appartements dédiés à la colocation. Nous adaptons aussi nos restaurants pour les rendre plus attractifs et diminuer les temps d’attente. Mais nous allons bien au-delà. Nous gérons aussi des dizaines de salles de théâtre et d’équipements sportifs, nous soutenons des festivals, des spectacles… Par ailleurs, si nous continuons à traiter les demandes de bourse, nous allons plus loin en soutenant les étudiants qui rencontrent des difficultés financières ponctuelles ou en accordant une allocation aux personnes de plus de 28 ans reprenant leurs études, par exemple.

 

Face à un monde qui change, quels sont les principaux enjeux auxquels vous devez faire face ?

10 % de notre parc locatif reste à rénover et de nouveaux logements doivent être construits, là où les besoins se font sentir, principalement en Ile-de-France. Nous voulons aussi rendre nos restaurants plus séduisants, par exemple en les transformant l’après-midi en des lieux de vie où les étudiants peuvent travailler et échanger tout en buvant un café et en y installant une scène le soir pour y accueillir des spectacles. L’enjeu est essentiel, car des études montrent que les étudiants qui fréquentent nos établissements réussissent mieux que les autres dans la mesure où ils appréhendent mieux le fonctionnement de l’université et où ils échangent plus avec les autres étudiants. Nous cherchons aussi à améliorer leur niveau de vie et favoriser leur insertion professionnelle. Voilà pourquoi nous facilitons leur accès à des emplois temporaires compatibles avec les études.

 

Vous développez aussi des initiatives dans des domaines où on ne vous attend pas forcément…

Récemment, nous avons mis en ligne des cours grâce auxquels les étudiants peuvent apprendre à créer une association (2). Plusieurs Crous prévoient d’ouvrir des fablabs, des lieux ouverts où les étudiants peuvent concevoir et réaliser des objets grâce à des machines pilotées par ordinateur. Nous cherchons par ce biais à développer l’esprit d’initiative des étudiants. Nous menons enfin des réflexions plus larges, sur la place des cours en ligne dans l’enseignement universitaire, par exemple.

 

Comment voyez-vous les étudiants d’aujourd’hui par rapport à ceux d’hier ?

La situation tendue qu’ils subissent reflète ni plus ni moins l’état de la société actuelle. C’est plus compliqué, en revanche, pour une proportion assez grande des 290 000 étudiants étrangers que nous accueillons. Mais nous trouvons aussi les étudiants plus sérieux, plus assidus qu’avant. La forte pression exercée sur le marché du travail les incite à tout faire pour réussir leurs études et ils semblent plus que jamais conscients qu’en France plus qu’ailleurs, le diplôme reste une belle et durable protection.

 

Notes

1 – Diplômé d’économie et de communication politique, Guillaume Houzel a fondé le réseau associatif étudiant Animafac en 1996 et présidé l’Observatoire de la vie étudiante de 2001 à 2008. Il a été conseiller du maire de Paris entre 2005 et 2010 puis directeur délégué de Sorbonne Paris Cité jusqu’en 2012. Il est directeur du Cnous depuis avril 2014.

2 – Informations sur France-universite-numerique-mooc.fr.

 

 

 

Mot-clé:,

Pas de commentaires pour le moment.

Donnez votre avis