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Fiche pratique n° 25 : le carnet de correspondance

Zoom sur ce moyen de communication privilégié entre les équipes pédagogiques et les parents.

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Le carnet de correspondance a de multiples fonctions, qui diffèrent selon le moment de la scolarité. En écoles maternelles et élémentaires, il comporte les informations générales (renseignements de l’élève, règlement intérieur, horaires, coordonnées et parfois l’organigramme) ainsi que, bien sûr, des pages vierges pour la correspondance. « C’est le messager entre les parents et les enseignants, explique Mallo Raffour, enseignante à l’école Dailloux, à Belleville (Rhône). J’écris pour prendre rendez-vous avec les parents, pour donner des informations, sur le matériel, les sorties, ou les cas de scarlatine, de varicelle par exemple. » Le carnet permet aux parents d’être informés sur la vie de l’enfant et de l’école, mais aussi d’écrire à l’enseignant. « En début d’année, les enseignants nous disent qu’il faut le regarder le plus souvent possible et ne pas hésiter à s’en servir pour communiquer, s’il y a un problème ou pour prendre rendez-vous, souligne Chrystèle Tournarie, maman de deux élèves de primaire. Un jour, Théo n’avait pas fait ses devoirs car il avait oublié son cahier de texte. J’ai écrit un mot pour expliquer et m’excuser. La maîtresse avait signé, j’ai donc vu qu’elle l’avait lu. »
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Un carnet « multi-fonctions »
Dans le secondaire, il revêt une importance encore plus prononcée. Le carnet comporte, en plus des informations présentes dans celui de primaire, des billets d’absence, de retard, ainsi que d’autres fonctions qui peuvent prendre une forme différente (chaque établissement à son propre carnet) : autorisations de sortie, déplacements de cours, dispenses d’EPS, passages à l’infirmerie, fonctionnement du CDI, charte d’utilisation des outils informatiques, etc. A noter également que sur la quatrième de couverture se trouve l’emploi du temps de l’élève.
« Sans son carnet, l’élève ne peut pas entrer ni sortir du collège » explique Sylvie Fèvre, principale adjointe au collège Dargent, à Lyon (3e). « Les sixièmes l’ont toujours sur eux au début car ils sont perdus et ne savent jamais leur salle » sourit Camille Burel, professeure de français au collège international de Ferney-Voltaire (Ain). Ainsi, le carnet a une place plus importante au collège qu’au lycée, où les élèves ont une plus grande liberté, notamment au niveau des sorties.
A tous ces éléments s’ajoute la fonction punition du carnet avec le fameux « mot », qui doit être signé par les parents. « On y apprend tout ce que fait notre enfant, notamment au niveau du comportement, confirme Marianne Méchain, maman de Tom et Nattie, élèves du collège Emile Zola, à Belleville. Sans compter qu’on voit maintenant les notes sur Internet ! » Les pages de relevés de notes du carnet sont en effet de plus en plus souvent remplacées par un logiciel sur Internet, qui, petit à petit, chamboule le rôle du carnet. « C’est un outil en train de disparaître car beaucoup de choses passent désormais par Internet. D’autant plus qu’ici (à Ferney-Voltaire), on doit mettre sur Pronote (un logiciel sur Internet) les notes mais aussi les mots. Et puis les absences et retards sont gérés par le CPE… » explique Camille Burel, qui marque toutefois encore des mots dans le carnet lorsqu’elle sait « que les parents ne vont pas sur Pronote ».
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POINT DE VUE

Sylvie Fèvre, principale adjointe du collège Marcel Dargent, à Lyon (3e arrondissement)

« Le carnet de liaison permet de joindre les fonctions d’information, de contrôle et de punition. Il a une importance cruciale au collège car, bien que soient arrivés de nouveaux outils avec Internet, c’est le seul qui permet de joindre ces trois fonctions. Il fait transiter les informations importantes de scolarité et permet la correspondance entre l’équipe pédagogique et les parents. C’est aussi un outil de régulation car l’élève le présente à chaque entrée et sortie du collège : il ne peut sortir sans le présenter puisqu’il nous permet de vérifier son emploi du temps. C’est important car les élèves sont sous notre responsabilité directe. Enfin, c’est par là que passe la première punition : le mot dans le carnet.… »

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