Conférence de presse « rentrée européenne »
De g. à dr., Oren Gostiaux, vice-président de la PEEP, Valérie Marty, présidente nationale de la PEEP, Johannes Theiner, président de l’Association des Parents Européenne (EPA – European Parents Association), Benedikte Ask Skotte, vice-présidente de l’EPA, et Hervé Jean, secrétaire général de l’APEL (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre).
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Vendredi 21 septembre, au siège de la Fédération PEEP, Johannes Theiner (Autriche), président de l’Association des Parents Européenne (EPA – European Parents Association), et Benedikte Ask Skotte (Danemark), vice-présidente, ont tenu une conférence de presse annonçant le congrès de l’association. Cette rencontre s’est déroulée en présence des représentants de l’APEL (Association des Parents d’Elèves de l’Enseignement Libre) et de la PEEP (Valérie Marty, présidente nationale et Oren Gostiaux, vice-président), co-organisatrices du congrès qui avait pour thème : « L’Ecole du futur : défis et perspectives ».
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Multipliant les exemples, le président de l’EPA a rappelé l’importance du rôle des parents dans le système scolaire pour la réussite des enfants. En particulier pour éviter les décrochages scolaires : « Il faut insister sur la complémentarité entre les parents et les enseignants dans ce domaine », a expliqué Johannes Theiner. Benedikte Ask Skotte témoignait quant à elle de la situation dans les pays nordiques, où la collaboration entre parents et enseignants est beaucoup plus concrète – et efficace – qu’elle ne l’est en France. « Chez nous, nous apprenons les uns des autres » affirmait ainsi la vice-présidente de l’EPA. Allant même jusqu’à ajouter que « les enseignants savent se remettre en cause »… Des situations en effet bien différentes d’un pays à l’autre en Europe…
En fin d’après-midi, après la visite du lycée Henri IV et d’une école primaire parisienne, le congrès de l’EPA s’est ouvert. En introduction des débats, la présidente de la PEEP,Valérie Marty, a prononcé un discours. Nous vous proposons de le découvrir ici.
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« C’est avec un immense plaisir que nous vous accueillons ici à Paris dans le cadre d’une institution prestigieuse et reconnue telle que l’Alliance française dont la noble et principale mission est de promouvoir notre langue à travers le monde.
En France, nous sommes en pleine réflexion sur la prochaine loi de programmation et d’orientation sur l’Ecole. La communauté éducative travaille dans son ensemble à « La REFONDATION de son Ecole », à construire une Ecole plus juste où quelle que soit leur appartenance sociale, tous les élèves auront les mêmes chances de réussir leur parcours scolaire, où chacun d’eux pourra développer ses compétences et ses talents, à son propre rythme.
Les défis à relever sont nombreux en France, comme sans doute chez nos amis européens. Parmi ces défis il y a la nécessité d’une véritable formation professionnelle pour les enseignants.
Mais la plus grande révolution sera celle qui donnera une réelle place aux parents d’élèves, à leurs représentants et à leurs fédérations au sein des établissements scolaires. Une Ecole où les parents, partenaires à part entière du système éducatif, seraient sollicités quotidiennement sur le fonctionnement des établissements mais également au plan national pour l’élaboration de toutes les réformes.
Un « nouveau monde » où le ministre de l’Education nationale commencerait toutes ses consultations par les fédérations de parents d’élèves ; où les syndicats de l’éducation travailleraient en parfaite collaboration avec nous.
Force est de constater aujourd’hui que nous en sommes loin. Pour preuve, l’absence d’un représentant du ministère de l’Education nationale, ici à ce colloque qui réunit des organisations venant de 25 pays ! Malgré nos sollicitations multiples, aucun ministre n’a pu se libérer pour nous accorder quelques instants…
J’appelle à une « révolution sociétale » afin que les parents d’élèves et leurs fédérations soient au cœur de l’Ecole dans les pays européens.
Si l’Europe économique peine à trouver une cohérence, nous sommes en capacité, j’en suis convaincue, de construire ensemble une Europe des Ecoles et des parents d’élèves, en prenant le meilleur de chaque pays.
Partageons nos réussites, puisons des idées les uns chez les autres et impulsons une dynamique.
Tissons un réseau qui permette aux fédérations de parents d’élèves de peser dans la politique éducative européenne.
Montrons à nos responsables politiques que nous pouvons faire mieux qu’eux, dans l’intérêt des élèves et des jeunes de toute l’Europe. »
Valérie Marty
