EDUCATION

Profession Statisticien(ne)

Il est un peu le maître des chiffres, celui qui est capable de transformer des données indigestes en tableaux compréhensibles par le plus grand nombre. Les chefs d’entreprise ou les directeurs de service marketing, notamment, font appel à lui pour disposer d’outils fiables pour les aider à prendre les décisions stratégiques. Dans un premier temps, il collecte les informations et les chiffres dont il a besoin à partir de bases de données existantes ou en les recueillant par des questionnaires ou des sondages. Ces données sont ensuite traitées et un travail de synthèse est réalisé. Il doit aimer les chiffres, mais aussi faire preuve d’une grande ouverture d’esprit et de pédagogie. Il doit maîtriser l’outil informatique et aimer travailler en équipe.
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La formation
ENSAE, ENSAI, Institut statistique de l’université Pierre-et-Marie-Curie… Accessibles avec un niveau bac + 2, les grandes écoles de statistiques constituent la voie royale. Les futurs statisticiens peuvent également passer par l’université. La filière Sciences et technologies mention Sciences de la matière, « Mias » ou « Mass » est la plus adaptée, mais la filière Economie et gestion peut aussi amener vers une licence ou une maîtrise de mathématiques appliquées et sciences sociales. Il est ensuite possible de s’orienter vers un master recherche Modélisation statistique ou un master professionnel (Ingénierie statistique et numérique, Statistique et économétrie, Statistique et systèmes d’information, etc.). Enfin, le DUT Statistiques et traitement informatique des données (STID) forme des assistants.
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Les débouchés
Les statisticiens peuvent être embauchés par des entreprises spécialisées en statistiques ou bien directement au sein des départements « Etudes » ou « Prospective » des sociétés. Ils sont amenés à travailler dans des secteurs très variés. La banque et l’assurance sont les marchés les plus porteurs, mais des entreprises évoluant dans les domaines des télécommunications, de la médecine ou du sport emploient aussi des statisticiens. Le secteur public (cabinets ministériels, INSEE…) offre aussi de nombreux débouchés. La statistique est un secteur porteur qui recrute.
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Les salaires
Un statisticien débute sa carrière avec un salaire mensuel brut évoluant entre 1 800 et 3 000 e en fonction de son niveau d’études.

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TEMOIGNAGE
Odile Blateau, 33 ans, statisticienne

« Après un bac S et une prépa HEC, je suis entrée à l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE), qui dépend de l’INSEE. Après 5 ans d’études supérieures et un an de stage, je suis aujourd’hui salariée de Lincoln, une société de prestation en statistiques. A ce titre, j’enchaîne les missions de 1 à 2 ans au sein d’entreprises évoluant dans des secteurs aussi variés que les télécommunications, l’énergie ou la banque. Mon rôle est de fournir des données claires et compréhensibles aux équipes dirigeantes. Je peux ainsi être amenée à cibler les clients qui risquent le plus de résilier leur abonnement de téléphonie ou bien les personnes les plus susceptibles d’être intéressées par un nouveau produit à vendre. Outre la passion des chiffres, la variété des secteurs abordés, des tâches qui me sont confiées et des personnes côtoyées me plaît énormément. En plus, le secteur de la statistique recrute beaucoup et ce n’est pas près de s’arrêter tant les entreprises ont besoin d’interpréter des bases de données de plus en plus nombreuses. »

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