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MAGAZINE – Loisirs : l’accrobranche

Pour les nostalgiques des cabanes dans les arbres et les apprentis Robinson, les parcs de loisirs proposent une activité qui mêle découverte du milieu forestier et vertige des hauteurs : l’accrobranche ! Pour les nostalgiques des cabanes dans les arbres et les apprentis Robinson, les parcs de loisirs proposent une activité qui mêle découverte du milieu forestier et vertige des hauteurs : l’accrobranche !
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Si l’on désigne communément par le terme « accrobranche » l’activité qui consiste à évoluer dans les arbres, les puristes distinguent les structures fixes ou « parcours acrobatique en hauteur » (PAH) proposés par les parcs aventure, de l’accrobranche à proprement parler ou de la « grimpe d’arbre ». Parmi eux, William Guytard permanent de l’association Arboréale, qui propose cette dernière activité : « Nous sommes à l’antithèse des PAH qui ont des structures fixes avec une durée de vie de cinq à dix ans en moyenne », revendique-t-il. « Contrairement à eux, nous ne surexploitons pas les sites sur lesquels nous installons nos parcours qui sont temporaires et nomades. » Loisir « vert » par excellence, la « grimpe d’arbre » consiste à se déplacer, voire à séjourner dans un arbre, « cette activité est un support pour promouvoir le respect de l’environnement », défend William Guytard.
L’accrobranche repose sur la découverte du milieu forestier, « dans un but ludique et éducatif ». Les sites où se pratique l’accrobranche sont équipés le matin avant d’être déséquipés après l’animation. A contrario : « L’activité accrobranche ne correspond pas vraiment à ce que l’on pratique réellement dans la plupart des structures comme la nôtre », distingue Nelson Emo, coordinateur multisports de la base régionale de loisirs du Port aux Cerises. « Le concept de PAH consiste à évoluer d’arbre en arbre par l’intermédiaire d’ateliers (ou agrès) le tout attaché à une “ligne de vie”, c’est-à-dire à un câble tendu entre les arbres sur lequel sont attachés des mousquetons. »

Activité encadré ou autonome
Dans le cas des PAH ou parcs aventure, il s’agira de se mouvoir d’arbre en arbre, tandis que la « grimpe d’arbre » consistera à évoluer vers la cime de l’arbre. À la différence de la « grimpe d’arbre » qui est très encadrée et plus intimiste (un moniteur pour huit personnes), le parc d’aventure en forêt est une activité autonome, avec des consignes simples de sécurité, ce qui permet une grande liberté. Il en existe plus de 400 en France.
Dans tous les cas, il n’existe aucune contre-indication particulière hormis les restrictions usuelles à l’égard des femmes enceintes ou des personnes souffrant de faiblesses cardiaques. Même si les philosophies divergent d’une activité à une autre, toutes proposent une véritable expérience, plus ou moins aboutie et une découverte du milieu arboré avec, à la clef, comme l’explique William Guytard : « le dépassement de soi, l’humilité et la communion avec la nature ».

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L’AVIS DU PRO
Nelson Emo, coordinateur multisports de la base régionale de loisirs du Port aux Cerises
À partir de quel âge peut-on pratiquer ce type d’activité ?
Les parcours acrobatiques en hauteur sont accessibles à partir de trois ans. L’activité peut alors être proposée sous différentes formes : parcours à moins d’un mètre du sol ou parcours sans matériel où l’enfant évolue dans une enceinte protégée par des filets de sécurité.

Peut-on pratiquer en famille ?
Ce type d’activité est idéal à pratiquer en famille. C’est généralement un moment de partage et d’émotions fortes. Il arrive régulièrement que des parents qui accompagnent leurs enfants se retrouvent en difficulté face au vide, alors que les enfants continuent à avancer et encouragent leurs parents.

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