VIE DE LA PEEP

Engagement à la peep : vous témoignez !

L’engagement des parents à la PEEP se décline dans les conseils de classe, au sein des commissions d’appel, par des actions pour la sécurité autour de l’école, des initiatives en matière de soutien scolaire, d’aide à l’orientation, en faveur de la santé des enfants, etc. Voici quelques témoignages. N’hésitez pas à contacter leurs auteurs par courriel pour toute information complémentaire.


Par ailleurs, cette rubrique étant la vôtre, nous vous invitons à nous communiquer vos propres témoignages concernant votre engagement à la PEEP et les actions que vous
menez au sein de votre association de parents d’élèves (notre boîte mail :
vdp@peep.asso.fr)
. Nous relaierons ici vos expériences.


Le rôle des parents délégués

Bien souvent, dans les établissements du second degré, les parents d’élèves, pourtant « membres de la communauté éducative » conformément à l’article L 111-4 du Code de l’éducation, n’ont que des relations assez distantes avec le collège ou le lycée de leurs enfants… Beaucoup de parents se contentent en effet de la posture minimaliste consistant à se rendre aux réunions parents-professeurs et à justifier des absences de leur progéniture… quand ils ne s’exonèrent pas de leurs obligations en la matière. S’il est vrai que les activités professionnelles ou la situation familiale ne permettent pas à tous les parents de s’impliquer davantage dans la vie des établissements, il existe pourtant un intérêt, commun à toutes les parties prenantes, à ce que les parents y jouent un rôle.

Pour ceux qui le souhaitent, la voie de la représentativité, élective ou non, offre des possibilités de s’impliquer: représentant de parents dans les commissions et instances de l’établissement, parent délégué pour une ou plusieurs classes… Cette mission de parent délégué est relativement accessible, les associations de parents d’élèves proposant en leur sein une ou deux personnes par classe parmi les volontaires ayant pris la peine de se manifester. Le plus souvent, cette désignation ne pose pas de problème, si ce n’est celui de la difficulté à trouver des candidats à cette mission sur certaines classes : ainsi observe-t-on qu’il est plus facile de mobiliser, au lycée, des parents d’élèves de sections générales que de sections professionnelles. De la même façon, un parallèle peut être fait entre le nombre de parents candidats à cette mission sur une même classe, et le niveau global de la classe : il existe en général un lien entre l’intérêt témoigné par les parents pour la scolarité de leurs enfants et la réussite dont les enfants font preuve dans leurs études.
Au-delà du secrétariat de séance auquel est un peu trop souvent cantonné le parent délégué, sa présence au conseil de classe est utile pour lui permettre de « prendre la température » de la classe, d’en comprendre l’ambiance et d’en appréhender le potentiel. Elle permet, lorsque la durée du conseil n’est pas trop minutée, un dialogue en temps réel, la remontée de remarques et questions au corps enseignant, et la collecte d’informations à retourner aux autres parents. Encore faut-il que le parent délégué s’intéresse à autre chose qu’aux résultats et à la position de son enfant, ce qui n’est pas toujours le cas… Pour autant, il est difficile de récuser les parents volontaires lorsque ce travers est identifié. D’une manière générale, néanmoins, ceux qui s’investissent dans cette mission ont à cœur d’assurer un relais efficace et de faire circuler l’information en amont et en aval du conseil de classe. Une communication bien menée peut ainsi permettre d’alerter sur des situations particulières, de dénouer des relations conflictuelles ou des malentendus…
Les parents délégués se heurtent cependant à plusieurs écueils, en particulier la découverte en séance des résultats scolaires et des données concernant l’assiduité de chaque élève. Analyser ces éléments, sur des classes et des élèves parfois totalement inconnus, tout en prenant des notes pour faire un compte rendu complet – qu’on devra expurger de toutes les informations individuelles – n’est pas un exercice facile ! Préparer les conseils de classe avec des éléments de contexte pour tous les élèves permettrait aux parents d’être plus pertinents, facilitant par exemple leur capacité à appuyer ou nuancer les appréciations et les évaluations, grâce au regard extérieur qu’ils peuvent porter sur la classe et les élèves. A défaut des notes détaillées, toujours entourées d’une certaine confidentialité, les parents pourraient recevoir un peu à l’avance des synthèses de notes sous forme de graphiques ou de « nuages de points » traduisant le positionnement des élèves et des classes, ou la distribution de la classe en 4 ou 5 groupe de niveau. En effet, quoi que l’on pense des systèmes d’évaluation en vigueur, ils sont basés sur les notes qui restent le repère auquel se raccrochent évidemment les parents, mais aussi les élèves.
Un autre écueil consiste dans la difficulté pour les parents délégués à accéder aux coordonnées des autres familles, pourtant indispensables, idéalement, pour assurer une véritable représentativité. Il n’existe pas, semble-t-il, dans les systèmes d’information déployés par l’Education Nationale dans les collèges et lycées, un état récapitulatif – facile à éditer – des coordonnées téléphoniques/électroniques par classe des parents ayant donné l’autorisation de diffusion de ces dernières. Cette possibilité sera sans doute ouverte un jour, à la faveur de nouveaux développements des outils de gestion informatisée des fichiers. En attendant, si au collège les systèmes de transmission de questionnaires via les élèves fonctionnent à peu près, permettant d’échanger avec d’autres parents d’une même classe pour préparer le conseil de classe, au lycée en revanche, la réticence ou la négligence des jeunes à transmettre, dans un sens ou dans l’autre, ce type de document, ne permet pas suffisamment d’alimenter en informations précises les représentants de parents. Ceci ne contribue guère à donner du poids et de la légitimité à leurs interventions. Or avec la diffusion de plus en plus large de l’internet dans les foyers… et dans les établissements scolaires, mettre en place un réseau électronique de parents pour chaque classe ne devrait plus très longtemps rester hors de portée. Outre l’avantage d’alimenter le parent délégué en informations et questions, un tel dispositif aurait le mérite de susciter échanges et rapprochements de données, bien utiles pour les parents d’adolescents pas toujours très expansifs sur les détails de leur scolarité…

En dehors des conseils de classe, les parents peuvent s’investir dans les différentes instances de l’établissement où leur présence est prévue par les textes : conseil d’administration, conseil de discipline ou commissions thématiques diverses (hygiène et sécurité, éducation à la santé et la citoyenneté, restauration, vie lycéenne, etc.). La plupart de ces missions sont dévolues aux parents s’étant présentés sur les listes électorales, mais pas exclusivement.
Cependant, s’il est un domaine où l’on pourrait développer le rôle des parents, c’est celui de l’orientation, en profitant du nouveau cadre du « parcours de découverte des métiers et des formations », le PDMF. De multiples formes d’intervention des parents sont imaginables : participation à des forums métiers, correspondant ou référent pour un métier ou un secteur d’activité, ou bien pour une entreprise… Ceci suppose évidemment que les professions des parents soient bien identifiées, et que ces derniers soient largement sollicités, en dehors de toute appartenance à une association de parents. En effet, le militantisme associatif des parents dans les établissements d’enseignement ne séduit finalement que d’assez faibles proportions de parents d’élèves, à eux seuls insuffisamment représentatifs de la gamme de professions, d’expériences et parcours professionnels qui mériteraient d’être mis en avant…
De même, faire témoigner les parents sur leur expérience des difficultés rencontrées lors des différentes étapes d’orientation de leurs enfants aînés peut être enrichissant, tant pour les autres parents que pour les professeurs et les élèves, surtout lorsqu’ils disposent du recul permettant de connaître l’aboutissement du parcours.
Tout cela nécessite cependant l’organisation de moments et de lieux d’échanges nombreux et réguliers, s’appuyant sur la disponibilité des équipes pédagogiques et des parents, et sur le volontariat. Sans doute cela constitue-t-il un obstacle de taille, mais comment ne pas souhaiter mieux mobiliser tous les acteurs sur le thème de l’orientation ? Peut-être une instance supplémentaire pourrait-elle venir s’ajouter à cet effet à celles existantes, une sorte de Commission de l’orientation dont la compétence pourrait être large, tant les besoins paraissent importants.
Françoise Sire – Représentant des parents au Lycée Léonard de Vinci de Levallois-Perret (92)
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L’orientation en questions… Une réponse : la classe passerelle

Nathalie, mère de Philippe est inquiète en cette fin de deuxième trimestre. Son fils exprime très fortement le désir de quitter l’enseignement général. Il ne le supporte plus et souhaite poursuivre dans l’enseignement professionnel ou technologique. Philippe est en seconde et suit avec difficulté, assure une moyenne à 10. A l’extérieur du lycée, il est parfaitement intégré, militant associatif bénévole, il s’est même inscrit pour passer le BAFA et a trouvé un centre de vacances pour effectuer son stage pratique pendant l’été.
La question de l’orientation se pose de manière cruciale, en cette fin d’année. Philippe a découvert, grâce au « mondial des métiers », un salon auquel il s’est rendu un dimanche de mars, qu’existait une formation pour devenir « conseiller en insertion ». Le premier contact avec les responsables de cette formation, sur le stand du « mondial », est excellent. Philippe a trouvé sa voie… C’est ce qu’il dit le soir, en rentrant.
La vraie difficulté apparaît dès lors. Comment passe-t-on d’une seconde générale à une formation « bac pro en 3 ans », sachant que, dans les établissements de l’académie, elle n’existe encore qu’en 2 ans. Philippe ne peut pas entrer directement en classe de « première bac pro » alors qu’il est dans une seconde générale ! La règle est ainsi faite. Une solution lui est cependant proposée : passage en « BEP sanitaire et social » ; mais celui-ci est supprimé en 2011… IMPASSE.
Heureusement, et par chance d’une rencontre, le réseau peut fonctionner. Un IA-IPR est contacté qui met Nathalie en relation avec le CSAIO de l’académie. Celui-ci est très clair, explicite. Il existe, dans cette académie comme dans toutes les académies de France, des classes passerelles. Il s’agit d’une classe de première, en lycée professionnel, ouverte à tous les élèves de seconde «générale » désireux de poursuivre dans l’enseignement professionnel, ainsi qu’aux élèves de terminale, CAP, BEP.
Les parents intéressés doivent informer le lycée d’origine de la volonté de leur enfant de changer d’orientation. Le lycée se charge de demander une place au lycée dans lequel est ouverte une classe passerelle. Ce dernier doit également signaler à l’inspection académique la demande de places en classe passerelle. Les parents doivent ensuite remplir un court dossier remis par l’établissement d’origine. Le chef d’établissement joint un avis (très favorable, favorable ou défavorable).
La chance a croisé la vie de Philippe. C’est agréable mais pas tout à fait normal. Notre témoignage n’a donc pas d’autre volonté que d’informer tous les parents d’élèves qui, comme Philippe, veulent changer de cursus. Bien sûr nous leur conseillons également de prendre l’attache du Chef de Service d’information et d’orientation auprès du recteur, en plus du chef d’établissement ou du professeur principal de leur lycée.
Florence Perrin
Dominique Sénore (DSENORE@rhonealpes.fr)

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Le rôle d’une association de parents d’élèves

La mission d’une APE, association de parents d’élèves, c’est d’abord et toujours avoir comme objectif de donner plus de chances aux enfants pour qu’ils puissent réussir. Notre rôle ne s’arrête pas au fait de représenter tous les parents aux conseils d’école, il est aussi de contribuer à renforcer la sécurité aux abords des établissements scolaires ; notre dernière action étant la démarche auprès de la municipalité pour la création d’une place de stationnement matérialisée handicapés devant nos écoles maternelle et élémentaire.
Nous aidons également les parents lors des commissions d’appel. Cette année encore, deux membres de notre APE étaient présents pour défendre les familles face à des demandes de redoublement quelques fois injustifiées ou pour le moins non adaptées pour des enfants déjà en difficulté scolaire.
Notre APE est aussi à l’origine de la création et du fonctionnement actuel du pédibus desservant notre groupe scolaire Alsace-Lorraine de Bron : autant de voitures en moins pour une qualité de vie que nous souhaiterions meilleure au fil du temps ! ”
Thierry Guillot (tguillot1@club-internet.fr)

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Informer les parents sur les troubles « Dys »

Cette année, nous avons proposé un forum sur les dysfonctionnements d’apprentissage chez certains enfants (dyslexie, dysorthographie, dysgraphie…). Une rencontre qui s’est inscrite dans le prolongement, à l’échelon local (le bassin vençois), du forum (Journée Prévention Santé) également organisé par la PEEP de Nice et dont la Voix des Parents a fait état.
Nous avons réalisé des comptes rendus pour les parents de deux tables rondes que nous avons organisées dans le cadre de ce colloque sur les « dys » : « le regard des enseignants et l’orientation scolaire » ainsi que « le point de vue médical et le soutien aux familles ”.
Michel Caillol (mcaillol@yahoo.fr)

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Contribuer à une bonne orientation des élèves

Forts de notre expérience au carrefour des métiers organisé au sein de notre collège depuis deux ans, nous avons proposé, en accord avec l’administration, le test de la Rose des talents aux élèves volontaires des classes de 4e. 5 parents PEEP formés au logiciel et 3 parents PEEP venus en soutien pour entrer les données dans l’ordinateur, se sont relayés sur 3 demi journées pour proposer le test aux élèves de 4e – 122 ont répondu présents ! Le test leur a permis de se sentir valorisés à travers leur personnalité, de prendre conscience de leurs qualités, de leurs atouts personnels. Il leur a donné la possibilité, au-delà de leurs résultats scolaires, de réfléchir aux études qui leur permettront de se diriger vers le métier qu’ils auront choisi. ”
Véronique Bartebin (danyvero.bartebin@live.fr)

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Difficile médiation

En tant qu’adhérente PEEP depuis de nombreuses années, j’ai eu l’occasion d’intervenir auprès de la direction de l’école élémentaire que fréquentent mes enfants. Cela a été le cas pour un redoublement proposé par l’équipe pédagogique et refusé par l’un des parents (parents divorcés : l’un voulait le redoublement, l’autre non !). Dans ce contexte familial particulier, le parent qui ne voulait pas accepter ce redoublement a demandé mon aide pour pouvoir discuter du sujet avec la direction. Ce fut difficile et pas seulement lors de l’entrevue avec la direction. Il y eut des ressentis et des problèmes de communication par la suite entre parents, direction et parents d’élèves élus. Servir d’intermédiaire n’est pas évident. Il faut essayer de ne pas prendre parti mais plutôt de faire communiquer au même niveau des personnes qui ne parlent pas toujours le même langage. Traditionnel problème de langage « Education nationale » et point de vue des parents. ”
Catherine Marchal (cfmarchal@free.fr)

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Participer à l’équilibre alimentaire des enfants

Parent d’élève sur la commune de Sanary-sur-Mer dans le Var, j’ai 3 enfants, qui fréquentent la maternelle, l’élémentaire et le collège. Je suis élue dans ces 3 établissements et je participe aux commissions des menus de chacun d’eux. Le primaire fonctionne avec une société de restauration en liaison froide, et le collège fonctionne de manière autonome en liaison chaude.
Etant professionnelle de la nutrition – je suis diététicienne –, je me suis engagée à participer aux commissions de menus dans le but de vérifier l’équilibre alimentaire et la variété des menus de tous les enfants et adolescents de ma localité. Je fais également remonter les informations des parents ou des personnels de cantine lorsque certains plats ne sont pas du tout appréciés par les élèves. Ainsi, je peux assurer que tous les élèves demi-pensionnaires de ma commune ont un repas équilibré, varié et complet chaque jour.
Ceci dit, la marge de manoeuvre reste très étroite, puisqu’il existe un cahier des charges très précis, ce qui laisse peu de place aux éventuelles modifications du menu. Mais avec des idées, de la persévérance et un bon contact avec les responsables, on peut obtenir satisfaction. ”
Christel Pons (ponsoct@aol.com)

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Mon rôle dans les commissions d’appel

Maman de 4 enfants et parent PEEP élu, je siège dans les commissions d’appel de fin d’année. Lors de ces commissions, qui se réunissent en fin d’année pour étudier les dossiers des enfants pour lesquels les parents refusent la décision d’orientation ou de maintien touchant leur enfant, le regard des parents est indispensable : il apporte une dimension différente au jugement des équipes enseignantes et peut souvent faire basculer la décision dans un sens favorable à la demande de la famille.
Siégeant depuis de nombreuses années dans ces commissions, je demande aux parents qui ont saisi la commission de nous recontacter à la fin de l’année suivante, pour nous donner des nouvelles : en effet, quand nous obtenons pour un enfant le passage dans la classe supérieure, alors que le corps enseignant avait décidé d’un maintien, connaître le bilan de cette année scolaire peut nous conforter dans notre appréhension du système et nous donne des arguments de poids pour contrer le recours à un redoublement qui n’est pas toujours positif.
De même, il est important que les parents qui saisissent la commission d’appel contactent au plus vite les représentants de parents d’élèves afin d’instaurer un dialogue : c’est par une meilleure connaissance du dossier, de tous les éléments qui ont une incidence sur le parcours scolaire d’un enfant que nous pouvons mieux défendre son cas, trouver les arguments décisifs pour emporter l’adhésion des membres de la commission dans un sens favorable à l’enfant. Comme nous pouvons également déconseiller à la famille de persister dans sa demande parce que nous la sentons défavorable à l’enfant.
En toute connaissance de cause, c’est l’intérêt supérieur de l’enfant qui motive notre engagement. ”
Cathy Montbeyre (peep.rabats@orange.fr)

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Encourager la solidarité et le partenariat école-parents

Le 21 mai, à l’occasion des portes ouvertes de notre jeune collège du Hugstein (ouvert en septembre 2009) de Buhl, en Alsace, nous avons organisé une collecte de livres et de jeux pour le FSE et le CDI du collège. Plusieurs objectifs étaient visés : contribuer au développement du FSE et du CDI, peu fréquentés, en raison du manque de choix, encourager la solidarité et le partenariat école-parents, responsabiliser les familles qui se plaignent de cet état de fait et témoigner de notre soutien par des actions concrètes
Nous n’avons pas obtenu le plein succès escompté, mais nous étions là… et notre geste en encouragera d’autres ! ”
Nadia Syren (rs.nadia@wanadoo.fr)

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Une action enrichissante

Adjointe déléguée au conseil de classe de 6e l’année dernière, mon rôle m’a permis d’être mieux informée du déroulement des cours et de leur évolution tout au long de l’année scolaire, d’être informée directement des petits soucis rencontrés dans les classes, et aussi de pouvoir défendre certains élèves et plaider en leur faveur. J’ai reconduit cette action pour l’entrée en 5e cette année 2011, cette fois-ci en tant que parent déléguée au conseil de classe et je pense très certainement reconduire à nouveau cet engagement qui pour moi est enrichissant. ”
Christelle Vandenhoeck (fredetkris@hotmail.fr)

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Lutter contre la consommation de drogues et d’alcool

Comme dans beaucoup d’établissements scolaires, nous connaissons une recrudescence de la consommation de drogues et d’alcools dans le lycée et hors du lycée. L’établissement jouxte les locaux d’un équipement sportif (salle de sport toujours en service et piscine désaffectée) et d’un parking destiné aux élèves et enseignants. Nos locaux sont séparés par un grillage abîmé et recouvert de haies en mauvais état. Nous avons constaté que des revendeurs de produits, des jeunes consommateurs se retrouvaient dans cet espace, à l’abri des regards.
Nous avons alerté la direction de cette situation. Le proviseur et ses adjoints étaient bien conscients de cette situation mais malgré une surveillance accrue de la part du personnel, ils ne pouvaient être en permanence à surveiller cet espace très vaste et surtout fait de multiples recoins. La police municipale avait déjà fait part des difficultés à surveiller cet espace.
En décembre, nous avons réuni la direction de notre lycée et le responsable à la mairie des affaires sportives afin de trouver des solutions pour améliorer la sécurité de nos enfants. Constat a été fait que seuls, nous ne pouvions réussir à trouver une solution.
Une deuxième réunion a été convoquée en mai à laquelle assistaient, outre les représentants des élèves, des parents d’élèves et la direction, le chargé de la sécurité des établissements scolaires au rectorat, deux agents de la police municipale, le chargé des travaux à la mairie. Cette table ronde a permis de confirmer les dangers encourus par nos enfants, la difficulté à assumer un contrôle compte tenu de la configuration des lieux. Tous les membres présents ont visité les lieux et un consensus s’est dégagé : la ville, aidée du personnel du lycée, va abattre toutes les haies de manière à dégager l’espace et supprimer tous les recoins, la Région va financer l’achat de grillages et de grilles qui seront posés par les personnels communaux et le personnel d’entretien du lycée. Nous attendons la réalisation de ces travaux pour la rentrée de septembre.”
Béatrice Blanchard (peep.tregor@gmail.com)

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Donner son avis en tant que parent est essentiel

Depuis 4 ans maintenant, je suis membre de l’association des parents d’élèves PEEP d’Horbourg-Wihr. Je donne du temps dès que je le peux pour l’association et participe activement aux différentes manifestations que nous organisons tout au le long de l’année (défilé de la Saint-Nicolas, accompagnement à la piscine, etc.).
Déléguée des parents, je siège à chaque conseil d’école (3 par an). Cela me permet d’être informée de ce qui se passe à l’école, des différentes actions menées par l’équipe pédagogique, de participer activement à la vie de l’école. Donner son avis en tant que parent quand nous le pouvons est une chose essentielle à mes yeux.
J’invite chaque parent se sentant concerné par la vie scolaire de ses enfants à adhérer à notre association afin de travailler en étroite collaboration avec l’équipe pédagogique pour le bien-être de nos enfants.
Kristel Lienhard (r.lienhard@calixo.net)

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Œuvrer pour la santé et la sécurité des enfants

Depuis mon adhésion à la PEEP, j’ai initié plusieurs projets sur l’hygiène, la sécurité…
J’ai ainsi proposé à l’équipe pédagogique de l’école un projet sur la santé des enfants intitulé « le sommeil et l’hygiène ». Grâce au travail de toute l’équipe PEEP, dont certains membres sont médecins, nous avons élaboré un questionnaire et une synthèse sur les grands principes du sommeil. Les parents PEEP ont réalisé des interventions dans les 13 classes de l’école. Une opération reconduite cette année.
Autre exemple : pour mieux informer les parents et protéger les enfants contre les risques liés à l’usage d’internet et des réseaux sociaux, des téléphones mobiles, j’ai proposé une conférence destinée aux parents afin de répondre à leurs préoccupations. Cette conférence sera présentée au 1er trimestre de la rentrée 2011/2012 et prise en charge par la mairie de Charenton-le-Pont, dans le cadre du plan d’éducation local.
Adra El Harti (zaki.rita@wanadoo.fr)

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Apporter une aide à l’orientation

En tant qu’adhérente PEEP de la région de Grenoble, j’apprécie particulièrement depuis plusieurs années les actions engagées par l’association, qui est très dynamique. J’ai ainsi récemment assisté à une soirée sur l’orientation « que faire après le bac ES ? » avec de nombreux intervenants. Beaucoup de parents et de lycéens étaient réunis pour écouter les témoignages de professeurs, de proviseurs, d’étudiants et d’intervenants de l’Onisep. Nous avons beaucoup appris et pu échanger. Je soutiens vraiment ce genre d’initiatives et je recommande la PEEP autour de moi !
Claude Guilbaud (cdbl.guilbaud@orange.fr)

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Un forum pour découvrir les métiers de l’aéronautique

Retrouvez ici l’action innovante réalisée par l’UA PEEP Languedoc et l’AD PEEP Hérault : http://www.lavoixdesparents.com/wp-content/uploads/2011/09/FORUM-AERONAUTIQUE-PEEP.pdf

Joëlle Lazaro (joelle.lazaro@free.fr)

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