DOSSIER

DOSSIER – Les nouveautés de l’année scolaire 2011-2012

Primaire : consolidation des dispositifs

En attendant une prochaine révision des rythmes scolaires et donc d’une éventuelle réorganisation de la journée d’école, la rentrée 2011 en maternelle et élémentaire est marquée par la reconduction des dispositifs d’aide aux élèves en difficulté. Avec en première ligne l’aide personnalisée de deux heures par semaine, qui concerne en moyenne 25 % des élèves. Rappelons qu’il appartient à l’enseignant de mettre en œuvre cette aide personnalisée. L’adhésion des parents et le volontariat de l’enfant sont également indispensables pour la mise en place de ce soutien. Autres dispositifs d’aide aux élèves reconduits : les stages de remise à niveau destinés aux élèves de CM1 et CM2 pendant les vacances scolaires, et l’accompagnement éducatif après l’école (notamment l’aide aux devoirs), dont peuvent bénéficier tous les élèves des écoles élémentaires de l’éducation prioritaire.

Nouvelles évaluations en CM2
Tous les ans, les élèves de CE1 et CM2 passent une évaluation. Ces examens nationaux ont pour but de permettre une évaluation régulière des acquis et du niveau des élèves. A partir de cette année scolaire 2011-2012, les évaluations de CM2 seront organisées en fin d’année scolaire, a récemment annoncé le ministre de l’Education nationale – jusqu’alors elles étaient organisées en janvier. « Elles serviront au soutien qui va être créé en 6e pour les élèves les plus faibles » a expliqué Luc Chatel. Et, pour couper court aux éventuelles polémiques telle la mise en place d’un examen d’entrée au collège, le ministre a précisé que ces évaluations auront lieu après l’affectation des élèves en classes de 6e.

Langues et morale
Concernant les programmes des élèves, on note quelques ajustements pour cette nouvelle année scolaire. Ainsi, comme le préconise la circulaire de rentrée, si l’enseignement des langues vivantes commence en CE1 et une sensibilisation est proposée en CP, « Il est souhaitable que cette sensibilisation commence plus tôt, dès l’école maternelle ». Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre du plan sciences et technologies à l’École, il est demandé d’installer la pratique quotidienne du calcul mental à l’école, dans toutes les classes, et de l’apprentissage par cœur des opérations élémentaires de calcul (réciter les tables de multiplication et d’addition).
Autre volet abordé dans la circulaire de rentrée : « la transmission des valeurs de la République ». Dans cet objectif, il est demandé aux enseignants de « recourir par exemple à l’exercice classique de commentaire quotidien d’une maxime ou d’un exemple remarquable, pour aider l’enfant à acquérir les repères et les principes de la citoyenneté et de la vie collective. » Quant à l’hymne national, son étude est obligatoire à l’école primaire ; l’apprentissage de la Marseillaise devant être fait en CM1.

Autant de classes en 2011 qu’en 2012

Pas de fermeture de classe l’an prochain. Telle est la promesse faite par le président de la République lors d’un déplacement en Lozère en juin dernier. « Pour la rentrée 2012, je souhaite que l’école primaire bénéficie d’un traitement particulier, a défendu Nicolas Sarkozy. Nous ne procéderons, hors démographie, à aucune fermeture de classe à l’école primaire, c’est-à-dire, pour être très précis, que le nombre de fermetures de classes n’excédera pas le nombre d’ouvertures liées aux évolutions démographiques ». Ce gel des fermetures de classes dans les écoles primaires interviendrait après les 1500 fermetures de classes cette année – qui représentent 0,6 % du total –, selon les chiffres avancés par le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel.
Concernant l’encadrement, la règle du non-remplacement d’un enseignant sur deux doit être maintenue. Rappelons qu’à la rentrée 2011, 16000 postes ont été supprimés, dont 8967 postes de personnels enseignants du premier degré.

Collège : accompagnement et réussite des élèves

Entretien individuel d’orientation, stage d’observation en milieu professionnel, option et module de découverte professionnelle, itinéraires de découverte… Tous les dispositifs mis en place ces dernières années au collège pour aider les élèves à préparer leur future orientation sont toujours de mise pour cette nouvelle année scolaire. Idem pour l’accompagnement éducatif après l’école. Un dispositif installé à l’origine pour prendre en charge prioritairement ceux que l’on appelait les « orphelins de 16 heures », depuis étendu à tous les collèges. Ainsi, les élèves volontaires peuvent bénéficier après leurs cours d’une aide aux devoirs et aux leçons, pratiquer l’anglais ou bien encore participer à des activités sportives ou culturelles.

Accompagnement personnalisé en 6e
A partir de cette rentrée, en remplacement de l’aide aux élèves et de l’accompagnement de leur travail personnel, un accompagnement personnalisé pour les élèves de 6e est mis en place.
D’une durée de deux heures hebdomadaires, cet accompagnement de l’élève vise à l’aider dans l’organisation de son travail et à lui apporter du soutien ou de l’approfondissement. On remarquera qu’en début d’année scolaire, ces deux heures d’accompagnement personnalisé serviront avant tout à « effectuer les mises à niveau nécessaires ».
La circulaire de rentrée indique par ailleurs qu’une évaluation nationale sera expérimentée en classe de 5e dans les établissements volontaires au cours de l’année. Elle portera sur deux compétences du socle commun et aura lieu en fin d’année scolaire. Nous reviendrons plus en détails dans un prochain numéro sur cette nouvelle évaluation.

Améliorer la réussite scolaire

Expérimenté dans une centaine de collèges en 2010-2011, le programme national d’éducation prioritaire, dit « Éclair », est étendu à la rentrée 2011 à la plupart des écoles et des collèges des réseaux « ambition réussite ». Ce programme prévoit des innovations en matière de pédagogie et de vie scolaire dans le but d’améliorer le climat scolaire et faciliter la réussite des élèves. Par exemple, une commission de vie scolaire se réunit chaque semaine pour trouver des solutions adaptées pour les élèves qui dérogent aux règles communes. Autre innovation : le préfet des études. Dans les collèges, il est chargé d’assurer le suivi pédagogique et éducatif des élèves.

Un nouveau dispositif pour les sanctions scolaires

« Les classes et les établissements d’enseignement qui déplorent davantage de problèmes de discipline sont moins propices à l’apprentissage, puisque les enseignants doivent passer plus de temps à faire régner le calme avant de pouvoir commencer la classe ». Cette conclusion, qui n’aurait pas déplu à Monsieur de La Palisse, est tirée du rapport PISA concernant la discipline en classe, publié en mai 2011. Dans ce rapport, on apprend que seuls 64% des élèves français déclarent être au calme en classe. Notre pays se classe 61e sur 65 (Grecs et Argentins se partageant la dernière place), loin derrière les élèves japonais, en tête du classement avec un taux de 93%.

C’est dans ce contexte que le barème des sanctions scolaires vient tout juste d’être revu. « Replacer la règle et la sanction au coeur de la vie scolaire », tel est ainsi le leitmotiv qui a présidé à la révision du dispositif des sanctions dans les collèges et les lycées, selon le ministre de l’Education, Luc Chatel. On notera principalement que cette nouvelle échelle des sanctions entend limiter le recours à l’exclusion en instaurant une nouvelle sanction : la mesure de responsabilisation. En résumé, il s’agira pour l’élève de participer, en dehors des heures d’enseignement, à des activités de solidarité, culturelles ou de formation à des fins éducatives.
Parmi les autres innovations de ce décret, paru au JO le 26 juin 2011, la durée d’exclusion temporaire de l’établissement est limitée à 8 jours. Auparavant, l’équipe éducative pouvait interdire l’accès d’un élève au collège ou au lycée pendant un mois.
Autre nouveauté apportée par le décret : l’instauration d’une commission éducative. Une instance chargée « d’examiner la situation d’un élève dont le comportement est inadapté aux règles de vie dans l’établissement et de favoriser la recherche d’une réponse éducative. »

Lycée : poursuite de la réforme

Après la mise en place de la nouvelle classe de seconde générale et technologique à la rentrée 2010, cette année scolaire 2011-2012 verra la mise en œuvre de la nouvelle classe de première (lire plus bas). Une orientation plus progressive et un accompagnement personnalisé des élèves : telles sont les deux grandes caractéristiques qui définissent ce « nouveau lycée », dont la réforme s’achèvera l’an prochain avec l’installation des nouvelles classes de terminale.

Accompagner les élèves
En seconde, les élèves doivent choisir deux enseignements d’exploration correspondant chacun à 1h30 de cours hebdomadaire chacun (soit trois heures au total). Ils font partie des enseignements obligatoires, en plus du tronc commun et de l’accompagnement personnalisé. Ces enseignements ont pour objectifs principaux de faire découvrir de nouveaux domaines intellectuels et les activités associées ; d’informer sur les cursus possibles au cycle terminal comme dans l’enseignement supérieur (IUT, classes préparatoires, université, etc.) et sur les activités professionnelles auxquelles ces cursus peuvent conduire. Chaque élève choisit deux enseignements d’exploration dont un obligatoire dans le domaine de l’économie (sciences économiques et sociales ou principes fondamentaux de l’économie et de la gestion), sans que son choix conditionne son orientation future en classe de première.
Une des principales innovations de la réforme du lycée consiste en la mise en place pour tous les élèves d’un accompagnement personnalisé. Il s’agit d’un temps d’enseignement (72 heures annuelles) qui s’organise autour de trois activités principales : soutien, approfondissement et aide à l’orientation. Par ailleurs, notons que tout élève peut, durant toute sa scolarité au lycée, bénéficier d’un tutorat assuré par un enseignant. Le même tuteur pourra suivre l’élève de la classe de seconde à la classe terminale et l’aider dans son parcours de formation et d’orientation.

Eviter les redoublements
Sans entrer dans le difficile débat de l’intérêt ou non du redoublement, le « nouveau lycée » propose des stages de remise à niveau aux élèves qui rencontrent des difficultés, se trouvant confrontés à un éventuel redoublement. D’une durée de deux semaines, ces stages ont lieu en cours ou en fin d’année pour les élèves qui en font la demande ou bien sur la recommandation du conseil de classe. Objectifs : consolider les connaissances de l’élève et améliorer ses méthodes de travail.

Mise en place d’une nouvelle classe de première

Si elle offre un début de spécialisation, la nouvelle première garde un large tronc commun à toutes les séries. Les enseignements généraux (français, langues vivantes, histoire-géographie, EPS, ECJS) représentent environ 60 % de l’emploi du temps – voir graphique ci-dessous.
La voie générale propose toujours trois séries en première : économique et sociale (ES), littéraire (L) et scientifique (S). Des enseignements spécifiques « colorent » chacune de ces trois séries. En 1re S, ces enseignements ont une durée hebdomadaire de 10 heures, contre 8h30 en série L. Ainsi, on remarque qu’en série scientifique, les élèves ont 28h d’enseignements obligatoires par semaine, tandis que leurs camarades en littéraire ont un horaire hebdomadaire d’enseignements obligatoires de 26h30 (27h30 pour les élèves d’ES).

Les différentes « couleurs » des séries
En 1re économique et sociale, l’accent est mis sur l’économie, la sociologie et la science politique (5 heures hebdomadaires) et sur les mathématiques (3 heures). Les littéraires voient se diversifier les approches des textes étudiés et découvrent la littérature étrangère en langue étrangère (2 heures). Ils doivent également choisir une option art, langue ou mathématiques. Dans ces 2 séries (L et ES), un enseignement de sciences est aussi dispensé (1h 30 hebdomadaire)… et évalué en fin d’année avec une épreuve anticipée du bac.
Concernant les lycéens inscrits en série scientifique, les mathématiques, la physique-chimie et les sciences de la vie et de la terre représentent 10 heures d’enseignement spécifique.
Les élèves de première générale peuvent également ajouter à leur planning deux enseignements facultatifs au maximum parmi : langues et cultures de l’Antiquité (latin, grec), langue vivante 3, arts, et éducation physique et sportive. Par ailleurs, comme en seconde, les élèves de première bénéficient d’un accompagnement personnalisé de deux heures hebdomadaires : aide personnalisée, approfondissement, autonomie, acquisition de méthodes, aide à l’orientation, etc.

Des réorientations facilitées
Si le « nouveau lycée » propose une orientation progressive, il offre également aux élèves un « droit à l’erreur » grâce à des stages passerelles. D’une durée de deux semaines, ces stages sont destinés aux élèves volontaires qui souhaitent changer de voie d’orientation. Ils doivent permettent d’acquérir « les connaissances nécessaires dans les matières d’une série » que l’élève souhaite rejoindre. Ces stages répondent à la volonté du ministère de l’Éducation nationale de favoriser « une orientation plus progressive et réversible qui permet des corrections de trajectoire ».

Voie professionnelle : la rénovation s’achève

Engagée en 2009, la rénovation de la voie professionnelle s’achève lors de cette rentrée avec la mise en œuvre de la nouvelle terminale professionnelle. Les jeunes qui s’orientent vers la voie professionnelle après la 3e ont désormais le choix entre la préparation d’un bac professionnel en 3 ans ou celle d’un CAP (certificat d’aptitude professionnelle) en 2 ans. Rappelons que la formation en BEP a disparu. Le BEP rénové est désormais une certification intermédiaire qui se prépare dans le cadre de la formation conduisant au baccalauréat professionnel pour les scolaires et les apprentis.
Remarquons également qu’à l’occasion de cette rentrée 2011, dans l’enseignement agricole, 3 nouveaux bacs pro sont créés (notamment le bac pro Services à la personne et aux populations en milieu rural) en remplacement des derniers BEPA (BEP agricoles), aujourd’hui supprimés.

Accompagnement personnalisé
Comme dans les voies générales et technologiques ; l’accompagnement personnalisé figure dans les grilles horaires des élèves en formation de baccalauréat professionnel, en tant qu’enseignement obligatoire. Il doit permettre de répondre aux besoins des élèves et notamment de compenser les difficultés scolaires. Cet accompagnement personnalisé peut prendre la forme d’une aide individualisée, d’un tutorat, d’un soutien, de modules de consolidation…

Revaloriser l’apprentissage
Atteindre à l’horizon 2015 près de 800000 jeunes en formation en alternance dont environ 600000 en apprentissage et à terme un million d’apprentis. Tels sont les objectifs que le président de la République avait lancés en ce début d’année. Pour y parvenir, un ensemble de mesures nouvelles ont été annoncées, début mars, pour développer l’alternance « en rendant le système de financement plus incitatif, en augmentant l’offre de formation et en simplifiant les règles applicables ».
Outre la simplification des conditions requises pour devenir maître d’apprentissage, une des mesures-phares porte sur le quota d’alternants obligatoire dans les entreprises de plus de 250 salariés qui passe de 3 à 4%. Selon le Gouvernement, à terme, le respect du quota porté à 4% devrait permettre d’embaucher 135000 jeunes en alternance supplémentaires par an. Un dossier à suivre…

Une carte « étudiant des métiers »

Dans le cadre des débats autour de la proposition de loi « pour le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours » qui se déroulent au Parlement cet été, la ministre en charge de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, a insisté sur la création d’une « carte étudiant des métiers ». « Pour inciter les jeunes à s’engager vers l’apprentissage, il est nécessaire de revaloriser le statut de l’apprenti, a ainsi affirmé Nadine Morano. C’est pourquoi, l’article 1er, en prévoyant la création d’une carte d’étudiant des métiers, est si important. » Cette carte, qui serait délivrée par les centres de formation d’apprentis, apporterait aux apprentis les mêmes droits et avantages que les étudiants de l’enseignement supérieur (réductions tarifaires notamment).

Enseignement supérieur : vers une nouvelle licence

Le 22 juin dernier, quelques jours avant que Laurent Wauquiez ne lui succède, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, présentait les quatre grandes orientations de la nouvelle licence. Des mesures qui viennent à la suite du plan « Réussir en licence », engagé depuis 2007, dont le double objectif consistait, d’une part à réduire de moitié le taux d’échec de 50% en première année, et, d’autre part, à conduire la moitié d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur. On constate d’ailleurs que les mesures qui vont accompagner cette nouvelle licence reprennent quelques-uns des dispositifs précédemment mis en place. En particulier tout ce qui concerne l’accompagnement personnalisé des étudiants : tutorat, enseignants référents, dispositifs de soutien et de réorientation.
Parmi les principales innovations, on retiendra notamment la définition d’un seuil minimal de 1500 heures sur l’ensemble du cursus. Pour environ la moitié des licences (« Arts, lettres, langues » et « Sciences humaines et sociales » notamment), cela va représenter une augmentation sensible du volume horaire… Autre nouveauté prévue, dans le cadre de la professionnalisation du diplôme, « tous les étudiants devront avoir la possibilité d’effectuer au moins un stage au cours de leur cursus ». On note néanmoins qu’il s’agit là d’une possibilité, non d’une obligation… Aujourd’hui, un étudiant sur dix seulement bénéficie d’un stage pendant ses trois années de licence.

10 mois de bourses
Concernant la vie étudiante, et plus particulièrement le volet financier, la principale nouveauté concerne les bourses. Alors que plus des deux tiers des étudiants sont engagés dans des cursus de plus de neuf mois, les bourses sur critères sociaux n’étaient versées que sur 9 mois. Dès cette année, elles le seront sur 10 mois.
On notera par ailleurs que les droits d’inscription pour la rentrée universitaire 2011/2012 s’élèvent à 177€ pour les étudiants de licence, 245€ pour les étudiants de master et 372 € pour les étudiants en doctorat.

L’insertion professionnelle des étudiants

Pour la première fois, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a mené une grande enquête pour mesurer le taux d’insertion professionnelle des diplômés de master (bac + 5), mesuré 30 mois après l’obtention de leur diplôme. Réalisée avec la participation des universités, elle permet ainsi de dresser un classement national, palmarès des performances par discipline et par université.
Principal enseignement de cette étude : le taux global d’insertion s’élève à 91,4%. « Un résultat comparable à celui des grandes écoles » se réjouissait Valérie Pécresse, alors toujours ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Autre motif de satisfaction affiché par la ministre : les formations universitaires insèrent leurs étudiants de façon durable, puisque les deux tiers des diplômés trouvent un emploi à durée indéterminée. Concernant les formations proprement dites, on constate d’excellents taux d’insertion en psychologie, contrairement aux formations en histoire et géographie.

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Luc Chatel présente les objectifs de la rentrée 2011 (conférence de presse – 1er septembre 2011)

Rentrée scolaire 2011 par Education_nationale

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