DOSSIER

Etre l’acteur de son orientation

LVDP-404---Chapeau-magiqueAu fur et à mesure de sa scolarité, un élève sera amené à faire des choix en matière d’orientation. Si certains ont des idées bien précises de leur futur, d’autres peuvent manquer d’inspiration.

Il convient alors de les aider à approfondir leur connaissance de soi et leurs centres d’intérêt afin de préciser certaines affinités. Les enseignants peuvent accompagner les élèves, en répondant à leurs questions ou par le biais d’initiatives originales. Surtout, les parents ne doivent pas négliger leur rôle, très important dans l’orientation de leur enfant. Il s’agit à la fois d’être rassurant, notamment en cas de doutes, mais aussi moteur pour inciter l’adolescent à se renseigner.

L’orientation s’appréhende en restant actif, d’autant plus que la réforme « Bac 2021 » chamboule les systèmes d’orientation connus jusqu’alors. Les filières S, L et ES vont disparaître, des enseignements de spécialités sont à choisir en voie générale ; la voie professionnelle subit aussi quelques changements. En résumé : la priorité est donnée à un socle commun d’enseignements, que chacun devra compléter avec des options à la carte. Une promesse de souplesse qui doit encore trouver ses repères.

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L’orientation est un sujet sensible où aucun élève ne peut se comparer. Certains ont des idées bien arrêtées, très tôt. D’autres se cherchent pendant plusieurs années et font parfois des choix par défaut. Une étude dirigée par le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) et dévoilée en décembre 2018 confirme d’ailleurs l’écueil que rencontrent les élèves. En effet, un jeune sur deux (48 %) déclare ne pas avoir été bien accompagné par son établissement au sujet de l’orientation…

Les élèves et leur entourage doivent donc aller à la pêche à l’information par eux-mêmes, à condition d’entreprendre une démarche active en ce sens. Parfois, des membres des CIO (Centres d’Information et d’Orientation) ou de l’équipe pédagogique de leur établissement scolaire leur donnent un coup de pouce. C’est le cas de Vincent Prothe, par exemple, professeur de mathématiques, référent numérique et professeur principal en classe de 3e au collège André Masson à Saint-Loup-sur-Semouse (70). Classé REP + (réseau d’éducation prioritaire), l’établissement se montre particulièrement attentif à la réussite de ses élèves. Vincent Prothe a ainsi créé un blog constitué de capsules vidéo réalisées par ses élèves. Ce blog comporte trois axes : les notions mathématiques, l’interdisciplinarité et l’orientation. Pour le sujet de l’orientation, les élèves travaillent en îlots et proposent une synthèse des idées qui ont émergé à travers une vidéo, que le professeur publiera sur le blog, accessible à tous. « Une alternative consiste à solliciter son entourage pour réaliser un reportage, ajoute Vincent Prothe. Cela leur permet de creuser un peu le sujet de l’orientation et de faire bénéficier les autres de leur réflexion. Il y a encore beaucoup de sur-représentations : les filles veulent travailler dans la petite enfance ou auprès des personnes âgées, les garçons dans la mécanique… » Pourtant, l’établissement est situé dans un bassin industriel. Accompagné de la psy-EN, Vincent Prothe cherche donc à faire découvrir aux élèves les différentes industries de la Haute-Saône, en organisant des visites dans les localités voisines.

Il souhaite aussi favoriser le dialogue avec les parents pour qu’ils parlent de leur métier à leurs enfants. « Nous essayons de rendre les élèves acteurs, assure l’enseignant. Notre rôle est de leur donner de l’ambition et des sources de motivation. L’élève qui a trouvé une motivation à travers l’orientation travaillera davantage en classe. »

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HD-404---dossier-3Mieux se connaître pour mieux choisir

La 3e constitue en effet le premier grand palier d’orientation, mais ce sujet peut être abordé bien en amont. D’ailleurs, le parcours Avenir, qui se met en place dès la 6e, a cette vocation. C’est en quelque sorte un fil rouge qui accompagnera l’élève tout au long de sa scolarité dans le secondaire. Son objectif ? L’acquisition de compétences et de connaissances relatives au monde économique, social et professionnel.

« Dès la 6e, on ne parle pas encore de formations post-troisième, mais on commence à travailler sur la connaissance de soi, via des animations telles que les portraits chinois, par exemple, souligne Hélène Derville, directrice de CIO à Nantes. Puis, on commence à explorer son environnement : quels sont les métiers que les proches exercent ? Au fur et à mesure qu’on approche de la 3e, on approfondit ce travail. Quels sont les centres d’intérêt de l’élève ? Ses valeurs ? Ses compétences disciplinaires ? ».

Pour ceux qui sont « bloqués » et ne savent pas quelle direction prendre, des questionnaires d’intérêt ou des logiciels d’aide à l’orientation permettent d’explorer toutes les dimensions de la connaissance de soi. « Elle sera de plus en plus précise au fil de années, assure Séverine Fenouillière, psy-EN et directrice du CIO de Saint-Lô (50). L’élève va de mieux en mieux se comprendre et savoir quelles sont ses forces, ce qui donne du sens à ses actions. La 3e correspond à un âge où il peut commencer à s’interroger et c’est une démarche que les psy-EN cherchent à créer chez les jeunes. »

Autrement dit, tout ne se joue pas en 3e, mais ce niveau reste un moment fort dans la scolarité de l’enfant, car il débouchera sur un premier choix : celui de poursuivre ses études vers une seconde générale et technologique ou de se diriger vers la voie professionnelle (CAP ou seconde professionnelle). Mais avec la mise en œuvre de la réforme du lycée, la donne a quelque peu changé…

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HD-404---dossier-2Spécialités à choisir

Le nouveau baccalauréat, dont la première session aura lieu en juin 2021, accordera une plus grande place au contrôle continu, qui comptera pour 40 % de la note finale. Mais surtout, dans le cas des filières générales, les élèves n’ont plus à choisir entre un bac scientifique (S), littéraire (L) ou économique et social (ES) à la fin de leur année de seconde. Ils vont pouvoir (devoir !) composer leurs deux dernières années de lycée à partir d’un socle commun de matières obligatoires et des spécialités à choisir : 3 en première, 2 en terminale. 12 spécialités sont proposées : numérique et sciences informatiques ; humanités, littérature et philosophie ; histoire géographie, géopolitique et sciences politiques ; langues, littératures et cultures étrangères ; littérature, langues et cultures de l’Antiquité ; arts ; biologie, écologie ; mathématiques ; physique chimie ; sciences de la vie et de la Terre ; sciences de l’ingénieur ; sciences économiques et sociales. Attention ! Les lycées ne pourront pas tous proposer l’ensemble de ces spécialités. Le ministère s’est engagé à ce que les lycées en proposent au moins 7 – mais dans les faits, certains lycées ne proposeront que 4 ou 5 spécialités, en zone rurale principalement.

Découvrez ICI les enseignements de spécialités proposés dans les lycées de votre académie.

 

Au final, en première, les élèves auront 12 heures de cours par semaine pour leurs trois spécialités (4 heures pour chacune). En terminale, ils auront également 12 heures de cours hebdomadaires, cette fois pour deux enseignements de spécialité, deux fois 6 heures.

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Voie professionnelle

Quant à la voie professionnelle, elle propose une meilleure articulation entre enseignements professionnels et enseignements généraux, grâce à une complémentarité renforcée entre apprentissage et voie scolaire. Elle passe aussi par des parcours plus personnalisés et progressifs, à l’image du CAP qui pourra être préparé en un, deux ou trois ans selon les besoins des élèves. « Le Bac 2021 a pour but de casser les représentations sur la hiérarchie des séries. Il met fin à des idées reçues telles que “la filière S est la meilleure parce qu’elle ouvre toutes les portes”. Mais à ce jour, on doit encore attendre les précisions de cette réforme pour aider davantage les familles et pouvoir en parler concrètement », glisse Hélène Derville.

La réforme du bac permet d’avoir une formule plus « à la carte », de même que la réforme de la voie professionnelle vise aussi à permettre une découverte plus diversifiée, moins spécialisée d’un domaine professionnel. Les jeunes vont pouvoir construire leur parcours en choisissant des enseignements qui leur correspondent. Ils construiront leur parcours d’orientation en fonction de leurs appétences. Reste à ce que tous leurs interlocuteurs soient eux-mêmes bien renseignés sur ces changements futurs, pour pouvoir délivrer la bonne information aux premiers concernés. A ce titre, il est plus que conseillé de multiplier les sources d’information pour accompagner au mieux son enfant dans ses choix. Par exemple en assistant aux réunions d’information que les collèges et lycées organiseront dans les prochaines semaines pour informer les élèves et leur famille sur les choix d’orientation, en se rendant dans les multiples salons d’orientation en région (Studyrama, L’Etudiant…), en faisant appel au dispositif « monorientationenligne » (lire notre interview Grand témoin), en consultant un conseiller dans un CIO, en échangeant en famille… En résumé, élargir son horizon pour faire des choix éclairés.

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POINT DE VUE

Séverine Fenouillière, pys-EN et directrice du CIO de Saint Lô (50)

« Les adultes qui accompagnent l’élève (c’est-à-dire ses parents, ses professeurs, le psy-EN…) doivent l’aider à analyser ses choix et ses prises de décision. Pour cela, il faut instaurer un dialogue sur le monde économique et professionnel, en suscitant sa curiosité, en évoquant sa propre vie professionnelle, en accompagnant l’adolescent dans différentes démarches. Si l’élève exprime un intérêt pour un métier en particulier, il faut aussi vérifier cet attrait, à travers un mini-stage en entreprise ou un mini-stage en lycée professionnel, à travers des échanges avec les professionnels en question, etc. Cela permettra à l’élève de se faire une représentation plus objective de ce qui l’intéresse, sans idéalisation.

L’orientation est un cheminement. Les parents doivent être disponibles et rassurants, mais il faut aussi savoir lâcher la pression : c’est assez courant de ne pas avoir d’idées. L’important est d’aider l’adolescent à être en mode projet, car toute sa vie, il sera amené à se poser des questions et à se mettre en action. »

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HD-404---dossier-4-SIPAZOOM

Parcoursup : des élèves en quête de renseignements

Le dispositif d’orientation Parcoursup fête sa première année d’existence. Lancée en janvier 2018, la plateforme des admissions post-bac a pour but de simplifier les démarches en regroupant sous une même adresse la quasi-totalité des formations de l’enseignement supérieur (14 000 environ !). Pour aider les futurs inscrits à réaliser leurs vœux, un accompagnement est mis en place au cours de l’année de terminale. Depuis l’année dernière également, un second professeur principal est nommé dans toutes les classes de terminale. Son rôle consiste notamment à accompagner les élèves dans leur orientation et à les conseiller sur leur projet professionnel.

De même, deux « semaines de l’orientation » sont prévues au cours de l’année : l’une à la fin du premier trimestre, l’autre fin janvier-début février, au moment des premières connexions sur Parcoursup.

Cette période de l’année coïncide également avec les journées portes ouvertes des établissements d’enseignement supérieur.

Si Parcoursup est ouvert depuis le 20 décembre, les élèves de terminale ne pourront ouvrir leur dossier qu’à partir du 22 janvier. D’ici là, il est utile de se rendre sur la plateforme pour obtenir le maximum d’informations sur les formations envisagées : prérequis et critères de sélection, poursuite d’études, débouchés… Ils auront jusqu’au 14 mars pour finaliser leurs vœux : 10 vœux ou vœux multiples au maximum. Un vœu multiple correspond à une même formation demandée dans des établissements différents.

Exemple : Jade demande le DUT « Carrières juridiques » dans 5 établissements différents. Dans le décompte total des vœux de Jade, ces demandes comptent pour 1 vœu et 5 sous-vœux (le total de sous-vœux ne devant pas excéder 20 au total).

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A SAVOIR

Statu quo en voie techno

Contrairement à la voie générale, la voie technologique conserve son organisation en séries. Ainsi, l’élève de seconde qui opte pour un bac technologique aura le choix entre les 8 séries technologiques existantes :

  • STMG : Sciences et technologies du management et de la gestion,
  • ST2S : Sciences et technologies de la santé et du social,
  • STHR : Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration,
  • STI2D : Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable,
  • STL : Sciences et technologies de laboratoire,
  • STD2A : Sciences et technologies du design et des arts appliqués,
  • TMD : Techniques de la musique et de la danse,
  • STAV : sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (bac se préparant en lycée agricole).

En classes de 1re et de terminale, les élèves suivent un tronc commun d’enseignements obligatoires complété d’enseignements dit également « de spécialité », mais qui sont obligatoires pour tous les élèves (pas de choix à opérer par ces derniers à l’inverse des élèves qui entrent en 1re générale).

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Où s’informer ?

  • Annuaire de tous les CIO (Centres d’information et d’orientation) sur le site officiel du ministère. Lien direct ICI.
  • Réseau des CIDJ (Centres d’Information et de Documentation Jeunesse) : liste consultable sur www.cidj.com.
  • Information sur les formations et les métiers sur www.onisep.fr, et son site dédié à l’orientation : www.monorientationenligne.fr.
  • L’onisep a mis en ligne deux sites sur le nouveau lycée : www.secondes2018-2019.fr et www.terminales2018-2019.fr

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Comment contester une décision d’orientation ?

Les décisions d’orientation sont prises par le chef d’établissement et non par le conseil de classe. Ce dernier ne formule que des propositions d’orientation. Si aucune ne convient à la famille, elle doit alors demander un entretien avec le chef d’établissement. Elle pourra y présenter ses arguments : difficultés familiales, enfant malade, absence d’un professeur non remplacé, etc. Bref, il s’agit de donner les raisons pour lesquelles l’élève n’a pas obtenu le niveau requis pour poursuivre son choix d’orientation. Si aucune entente n’est trouvée entre le chef d’établissement et la famille, il est possible de saisir la commission d’appel, une procédure administrative de recours. Le délai d’appel est de seulement trois jours ouvrables à compter de la réception de la notification de la décision du chef d’établissement.

La procédure amène la famille à défendre le dossier de son enfant devant une commission présidée par le DASEN (directeur académique des services de l’Education nationale) et qui comprend notamment des chefs d’établissement, des enseignants, des parents d’élèves… Là encore, il s’agit de bien préparer son entretien en présentant de bons arguments. La commission ensuite délibère : sa décision est définitive.

Pour mettre toutes les chances de son côté lors d’un recours, il peut être judicieux de demander une aide, un accompagnement auprès de son APE.

 

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TEMOIGNAGE

Sandrine, maman de Fanny élève de seconde à Nantes

« Des informations au compte-goutte ». C’est ce que regrette Sandrine, la maman de Fanny, élève de seconde, placée au cœur de la réforme. Sans cette dernière, la jeune fille se serait tournée vers une première ES. Aujourd’hui, les cartes sont redistribuées et Fanny et sa famille n’avancent que prudemment sur la question de l’orientation. « Face à cette réforme, les parents se questionnent beaucoup, ils sont dans l’attente. Le professeur principal a présenté les changements à venir aux élèves, en classe. Nous, nous avons reçu des documents, mais rien de plus, partage Sandrine. Nous avons le sentiment que la réforme a été annoncée sans qu’elle soit vraiment préparée. »

Des choix compliqués

Parmi le choix des options à retenir pour la Première, Fanny a privilégié l’économie, la littérature et langues étrangères, et la SVT. Un panel d’options à mi-chemin entre le littéraire et le scientifique, qui permet à l’adolescente, encore indécise quant à son futur métier, de s’ouvrir à toutes les possibilités. Mais son professeur de mathématiques, aussi professeur principal, critique son choix. « Il incite Fanny à choisir les mathématiques, qui est une matière où Fanny a de grosses difficultés, commente Sandrine. Selon lui, les mathématiques sont indissociables de la SVT, comme s’il restait dans l’optique d’une filière scientifique. Or, un élève ne peut pas être que scientifique ou que littéraire. Pouvoir allier un peu de ces deux domaines est le bon point de la réforme. Mais encore faut-il que les élèves restent libres du choix de leurs combinaisons d’options… »

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itw-404---temoin-Olivier-CoGRAND TEMOIN

Olivier Cornet, Chef du service Monorientationenligne.fr à l’Onisep

« Le besoin des familles en termes d’information sur l’orientation est de plus en plus fort »

 

Quel est le rôle d’une plateforme comme Monorientationenligne ?

Monorientationenligne est un service dématérialisé et gratuit qui existe depuis 2009 et qui répond à toutes les interrogations des élèves (collégiens, lycéens, apprentis, étudiants, etc.) et de leurs parents. Ce service satisfait un besoin d’accompagnement personnalisé, grâce à des conseillers experts de l’orientation joignables par chat, mail ou téléphone. Ils permettent de donner sens au foisonnement d’informations que peuvent trouver les élèves et leurs parents. La majeure partie des interrogations que nous recevons porte sur le lien « quelle formation choisir pour quel métier », que nos conseillers traiteront différemment selon qu’il s’agit d’un élève de 4e ou de terminale.

Nous répondons également à beaucoup de demandes concernant les réorientations, comme des élèves en 2nde générale ou technologique qui se retrouvent en grande difficulté et qui souhaitent se tourner vers la voie professionnelle.

Nous observons aussi un effet de calendrier, avec un pic de sollicitations en janvier par ceux qui doivent se connecter sur Parcoursup ou en avril, lors des premières formulations de vœux post-troisième. Les parents, quant à eux, se soucieront davantage de faits d’actualité, comme la réforme du lycée par exemple.

 

Comment abordez-vous d’ailleurs ces changements ?

L’Onisep a développé deux sites pour accompagner la réforme du lycée : www.terminales2018-2019.fr, mis en ligne en octobre, et www.secondes2018-2019.fr, mis en ligne en novembre. Ils ont pour but de fournir un maximum d’informations : qu’est-ce que la réforme du lycée ? Quel est le calendrier à suivre ? Etc. Les familles les consultent, car elles peuvent y trouver des éléments pragmatiques, clairs et accessibles.

L’action de « Mon orientation en ligne » s’articule avec celle des sites physiques, comme les CIO (centres d’information et d’orientation), qui peuvent accueillir les familles pour leur fournir des réponses plus précises, en lien avec les établissements locaux. Il faut inciter élèves et parents à prendre rendez-vous avec un psychologue de l’Education nationale, mais aussi à se rendre sur des événements comme les salons et forums d’orientation ou les Journées Portes Ouvertes d’établissements.

 

Quelle est la clé d’une bonne orientation ?

Il faut qu’elle soit préparée. L’orientation est un sujet sensible. C’est pourquoi, surtout en cette période de réforme, le besoin des familles en termes d’information sur l’orientation est de plus en plus fort. De l’utilité de personnaliser cette information en accompagnant mieux les usagers. Nous incitons les familles à s’informer le plus en amont possible, à ne pas attendre le dernier moment. Savoir s’orienter est une compétence qui s’acquiert tout au long de la scolarité, dès le collège.

Pour ce faire, l’Onisep accompagne les familles mais également les équipes éducatives, notamment à chaque palier d’orientation (3e, 2nde, bac).

 

BIO : Après une maîtrise (master 1) de psychologie cognitive, Olivier Cornet obtient en 2002 le Diplôme d’Etat de conseiller d’orientation-psychologue (psy EN). Il intègre la délégation régionale Onisep de Versailles en tant que concepteur-rédacteur en charge de l’enseignement supérieur /webmestre et rejoint l’équipe d’Amiens pour mettre en œuvre un nouvel outil numérique de réponse à des questions d’orientation par mail qui deviendra « Mon orientation en ligne » en 2009. Olivier Cornet est responsable de ce service « Mon orientation en ligne » depuis 2014.

 

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