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Les métiers du transport et de la logistique

Logisticien, consignataire, agent de transit… Beaucoup de professions relevant du secteur du transport et de la logistique demeurent méconnues. Pourtant, de belles opportunités sont aujourd’hui offertes aux jeunes qui souhaitent s’engager dans ces domaines professionnels. Avec la mondialisation, les échanges de marchandises – et donc leur transport – sont en augmentation constante : leur organisation fait appel à un nombre grandissant de professionnels qualifiés. Il n’en reste pas moins que plusieurs métiers de ce secteur d’activité (agent de transit par exemple) recherchent désespérément des candidats… Autant d’éventuelles perspectives de carrière à ne pas négliger, surtout pour des jeunes qui n’ont pas de projet professionnel bien défini. Peut-être trouveront-ils leur voie dans le transport et la logistique…

4 métiers à la loupe

Logisticien

Sous cette appellation, qui reste assez nébuleuse pour beaucoup, se cache le responsable de l’organisation de la circulation des marchandises dans l’entreprise, depuis l’approvisionnement en matières premières par les fournisseurs jusqu’à la livraison des produits finis, en passant par la production et le conditionnement. Sens de l’organisation, réactivité, esprit de synthèse et d’analyse sont indispensables à ce professionnel pour coordonner efficacement les opérations dont il est chargé.

Formation : À bac + 2, le DUT gestion logistique et transport et le BTS transport et prestations logistiques sont les diplômes de référence pour un poste de technicien ou d’agent de maîtrise. Les masters professionnels de la filière logistique ouvrent la voie à des fonctions de responsable logistique. Autres possibilités : les formations proposées par les écoles spécialisées. Pilotées par les organismes professionnels du secteur, elles recrutent à tout niveau pour former des techniciens et des managers logisticiens. Plusieurs d’entre elles dépendent du groupe AFT-Iftim ou du groupe Promotrans (lire en encadré page 29).

Agent de transit

A la fois « administratif » et commercial, l’agent de transit affrète les produits pour le moindre coût et dans les meilleurs délais. Pour cela, il choisit le moyen de transport adéquat (route, air, mer, fer) et négocie avec les transporteurs (dates et lieux de livraison, chargement et déchargement) jusqu’au lieu de livraison. Respecter les instructions du client et tenir compte des dispositions réglementaires en vigueur pour les transports : tels sont les deux objectifs principaux de l’agent de transit, qui, dans tous les cas, doit savoir faire preuve de réactivité et de rigueur.

Formation : Le bac pro est le diplôme minimum requis : bac pro logistique et bac pro transport. Les bac + 2 sont néanmoins recommandés : BTS transport et prestations logistiques et DUT gestion logistique et transport notamment.

Magasinier cariste

Dans un entrepôt ou un magasin, le magasinier cariste réceptionne, stocke, prépare et expédie des articles de toutes sortes (pièces détachées d’ordinateur, fournitures automobiles, matériaux de construction, produits alimentaires…). À l’arrivée des camions, il décharge les marchandises, vérifie les quantités, puis les transporte à l’aide de chariots élévateurs, de transpalettes et de divers engins de manutention.

Dans le vaste domaine de la logistique, qui compte environ 800 000 salariés, trois opérateurs logistiques sur quatre sont des magasiniers caristes. Notez qu’après quelques années d’expérience, il est possible d’accéder à un poste de chef d’équipe, de gestionnaire de stocks, de responsable d’expédition ou de réception…

Formation : Le CAP agent d’entreposage et de messagerie mène au métier de magasinier cariste. Mais, de plus en plus, le recrutement s’effectue au niveau du bac pro logistique. Indispensable dans tous les cas : le certificat d’aptitude à la conduite des engins de sécurité (CACES), pour utiliser un chariot élévateur. Il se prépare dans les centres de formation d’apprentis de l’AFT-IFTIM ou de Promotrans.

Conducteur routier

L’activité varie avec le type de véhicule, la nature des marchandises transportées et les distances à parcourir : du grand routier ou conducteur « longue distance », qui se déplace en France et à l’étranger, au livreur ou conducteur « messager », qui circule en ville ou sur de courtes distances, en passant par le conducteur « courte distance », qui effectue des trajets régionaux. Dans tous les cas, le conducteur routier cumule les responsabilités : veiller sur les marchandises transportées, respecter les délais de livraison, superviser les opérations de chargement et de déchargement (voire y participer), assurer l’entretien régulier du camion, etc.

Formation : Outre la possession du permis de conduire C, il est impératif d’avoir au moins une formation initiale minimale obligatoire (FIMO). Cette initiation accélérée est obligatoire pour la conduite de véhicule de plus de 3,5 tonnes. Pas d’obligation de niveau ; il faut être titulaire du permis C (poids-lourds) ou E (véhicule + remorque) et être âgé au minimum de 21 ans.

Cette formation d’une durée de 156 heures a pour but de permettre au conducteur d’exercer son métier « dans le respect de la sécurité et de la réglementation professionnelle en assurant un service de qualité ».

Dossier réalisé avec la collaboration de Onisep

Pour en savoir plus sur les métiers du transport et de la logistique,
rendez-vous sur le site internet www.onisep.fr ou
consultez la revue Parcours sur ces carrières (les métiers, l’emploi et les études).

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